Un documentaire inédit à découvrir lundi 28 septembre à 23h05

et le vendredi 2 octobre à 09h15 sur France 3 Normandie

Ce documentaire témoigne d’une des réalités du confinement vécu dans les Ehpad au printemps 2020. La résidence pour personnes âgées dépendantes, le Village des Aubépins à Maromme, est déjà bien connue dans le secteur pour ses actions et ses innovations. Elle a ouvert ses portes à Christophe Ramage pour vivre de l’intérieur, le quotidien des résidents et accompagner la cellule de crise de l’équipe de direction.
Découvrez la parole des résidents, l’engagement du personnel, les analyses de la directrice Marie-Pascale MONGAUX qui démontrent l’importance de maintenir le lien social et le respect de l’individu, philosophie centrale du Villâge. Une gestion humaine incontournable pour limiter le traumatisme compte tenu des circonstances et qui reste la clé d’un quotidien digne et étrangement serein pour les résidents de ces établissements de vie si essentiels à nos sociétés.

Le 11 mai 2020, suite au Covid 19, on annonce autour de 10 000 morts dans les Ehpad de France; une catastrophe, surtout dans certaines régions. Mais si on inverse les chiffres, cela signifie aussi que plus de 98% des résidents ont échappé à ce décès prématuré tant annoncé, voire par les médias. Plus de 98% des 600 000 habitants des Ehpad survivent donc et souvent même dans de bonnes conditions.

Empêcher le virus d’entrer dans les locaux devient l’objectif numéro un Au Village des Aubépins. Pour autant la finalité demeure le confort et la dignité des résidents malgré de nouvelles règles de vie. Outre garantir des soins de qualité, comment compenser le manque de liberté subi ? Comment assurer les besoins affectifs ?

La confiance instaurée depuis longtemps par l’établissement avec les familles permet une gestion sereine de la situation « jusqu’à quand » s’interroge Marie Pascale Mongaux . « La transparence est nécessaire pour la maintenir ». Et après tout, la confiance n’est elle pas le grand ennemi de la tourmente ?

La gestion du manque de matériel, l’angoisse chronique de la contamination, la continuité des soins, le lien social sont assurés grâce à une équipe de direction déterminée. L’anticipation et la chance ont heureusement permis à tous d’arriver à bon port le lundi 11 mai 2020.

Deux mois d’immersion, de témoignages et de séquences de vie aux côtés du personnel démontrent que le maintien de la vie sociale reste la philosophie centrale de l’Ehpad, et à plus forte raison durant cette crise sanitaire. Une solution qui semble payante pour limiter le traumatisme compte tenu des circonstances mais qui semble aussi être la clé d’un quotidien digne et étrangement serein pour les résidents de ces établissements de vie si essentiels à nos sociétés.

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