Le monument préféré des Français 2023

Votez pour votre monument préféré !

Cette année encore, les Français ont plébiscité le monument qui représente leur région. Ils ont été très nombreux à voter et élire les 14 monuments en lice pour cette grande finale, parmi une sélection de 42 lieux, issus de l’exceptionnel patrimoine culturel, historique et architectural français.

C’est la dernière ligne droite pour voter et soutenir votre monument préféré, vous avez jusqu’au 21 juillet à 12.00, en vous rendant sur cette page 
ou par téléphone au 32 45 (Service 0,80€/minute + prix de l’appel).

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, vous découvrirez le résultat de vos votes dans l’émission Le Monument préféré des Français présentée par Stéphane Bern, diffusée sur France 3.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrez ci-dessous les 14 monuments finalistes :

Rappel des modalités de vote : 

Sur la page
www.ftvetvous.fr/monumentprefere

ou

par téléphone au
32 45 (Service 0,80€/minute + prix de l’appel)

 

 

 

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Auvergne-Rhône-Alpes

Basilique Notre-Dame de Fourvière / Rhône

Située sur la colline éponyme, la basilique Notre-Dame de Fourvière domine le vieux Lyon. Œuvre des architectes Bossan et Sainte-Marie Perrin, elle est édifiée à partir de 1872 et consacrée en 1896. Dotée de quatre tours hautes de 48 mètres représentant les vertus cardinales – la Prudence, la Tempérance, la Force et la Justice –, la basilique Notre-Dame de Fourvière mesure 86 mètres de long et 35 mètres de large. Elle offre une architecture singulière aux inspirations byzantine, gothique et romane. L’intérieur de la basilique se compose de deux églises superposées, aux volumes extraordinaires, accessibles par le parvis. Vitraux, mosaïques murales, autel surélevé doté d’une statue de la Vierge sculptée par Millefaut et escalier de la Sagesse constituent le décor grandiose de ce sanctuaire marial. Les matériaux utilisés conjuguent ici beauté et qualité : marbre blanc de Carrare, granit rose du Nord de l’Italie, marbre bleu de Savoie, onyx vert, éclats d’argent et d’or, ébène et ivoire. Classé Monument historique en 2014, ce chef-d’œuvre de l’architecture religieuse du XIXe siècle fait partie du centre historique de Lyon inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1998.

© Fondation Fourvière

 

Bourgogne-Franche-Comté

Abbaye de Cluny / Saône-et-Loire

Fondée en 910 par Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine et comte de Mâcon, l’abbaye bénédictine de Cluny connaît un exceptionnel rayonnement sur l’Europe, aussi bien politique, artistique que religieux. Entre le Xe et XIIe siècle, elle devient le centre d’un empire monastique européen dont l’autorité s’étend sur plus de 10 000 moines. Construite entre 1088 et 1130, l’église abbatiale de Cluny – avec ses 187 mètres de long, ses 90 mètres de large et ses voûtes qui culminent à 30 mètres de hauteur – est la plus grande église de la chrétienté occidentale à l'époque. Un titre qui ne lui sera ravi qu'au XVIe siècle par Saint-Pierre de Rome, après sa reconstruction. À la Révolution française, l’ordre est donné de détruire l’abbaye, devenue bien national. L’église abbatiale est vendue à des marchands de matériaux qui l'utilisent comme carrière de pierre et démantèlent peu à peu ce chef-d'œuvre de l'art roman. L’abbaye de Cluny est classée au titre des Monuments historiques en 1862. Aujourd’hui, les outils numériques permettent de présenter sur une même image les vestiges encore visibles et les éléments disparus pour découvrir l’abbaye de Cluny telle qu’elle était à son apogée.

1- Abbaye de Cluny © 4vents - CMN

 

Bretagne

Citadelle de Port-Louis / Morbihan

Élevée sur une pointe rocheuse à l'entrée de la rade de Lorient, la citadelle de Port-Louis est un fleuron de l’architecture militaire, témoin de l’histoire bretonne. Sa construction débute sous les ordres de l'ingénieur espagnol Cristobal de Rojas, en 1590, à l'époque de la guerre de la Ligue. Elle se poursuit en 1618 sous Louis XIII : le fort est transformé en citadelle et l’édification de nouveaux bastions lui confère son aspect actuel. En 1666, la Compagnie française des Indes orientales s’implante au fond de la rade de Port-Louis. La cité connaît alors une période de prospérité avec le retour des navires chargés de richesses : thé, cotonnades indiennes, épices, tissus de soie, porcelaines. La citadelle de Port-Louis participe à la défense de la rade jusqu’en 1945, puis elle est affectée à la surveillance du chenal. Les derniers militaires quittent les lieux en 2007, mais l’édifice classé au titre des Monuments historiques depuis 1948 reste propriété du ministère des Armées. Aujourd’hui, la citadelle de Port-Louis abrite le musée de la Compagnie des Indes et le musée national de la Marine, tous deux labellisés « Musées de France ».

© Romain Osi

 

Centre-Val de Loire

Château royal de Blois / Loir-et-Cher

Classé Monument historique depuis 1845, le château royal de Blois présente un magnifique panorama de l'art et de l'histoire des châteaux de la Loire. Ses quatre ailes entourant la cour – la forteresse médiévale, l’aile gothique de Louis XII, l’aile Renaissance de François Ier avec son escalier monumental, et l’aile classique de Gaston d’Orléans – forment un exemple unique de l'évolution de l'architecture française du XIIIe au XVIIe siècle. Depuis plus d’un millénaire, le château a accueilli de nombreux personnages liés à l’histoire de France et d’Europe. Sept rois et dix reines de France y ont habité. Il a aussi été le théâtre de grands événements comme l’assassinat du duc de Guise en 1588 sur ordre du roi Henri III, ou l’évasion de la reine Marie de Médicis en 1619, retenue en exil par son fils le roi Louis XIII. Abritant le musée des Beaux-Arts de Blois riche de plus de 35 000 œuvres, le château est labellisé Musée de France depuis 2003. D’avril à septembre, un spectacle son et lumière anime l'architecture grandiose de la cour, évoquant les épisodes célèbres de l'histoire du château.

Château royal de Blois © Gillard et Vincent

 

Corse

Citadelle d’Ajaccio / Corse-du-Sud

Située en plein cœur d'Ajaccio, la citadelle Miollis dont la première pierre a été posée en 1492 est bâtie par les Génois afin de protéger la ville des attaques maritimes. Ses premières constructions – le donjon et l’enceinte basse – sont agrandies et renforcées au XVIe siècle. En 1768, le traité de Versailles cède la Corse aux Français et la citadelle voit son rôle défensif renforcé. Elle est ensuite transformée en caserne militaire puis occupée durant la Seconde Guerre mondiale par les fascistes italiens. En 2019, la citadelle est cédée à la ville d’Ajaccio qui l’ouvre au public à l’été 2021 avec un projet ambitieux : redonner vie à ce patrimoine resté inaccessible durant plus de 500 ans, y insuffler une dynamique artistique et créative pour en faire un nouveau quartier intégré au centre-ville. Expo photo, résidence artistique, guinguette, artisanat local ou encore spectacles invitent désormais les Ajacciens et les touristes à s’emparer de la citadelle sans oublier les visites guidées qui permettent de découvrir tous les secrets de ce monument emblématique de la Corse.

Citadelle d'Ajaccio - Tous droits réservés 

 

Grand-Est

Château fort de Sedan / Ardennes

En 1424, un seigneur visionnaire, Évrard III de La Marck, achète l'humble village de Sedan, au cœur des Ardennes. Sur l'éperon rocheux qui surplombe la Meuse, il construit son château, à la fois enceinte fortifiée et résidence à la mesure de son ambition. En six ans seulement, un premier logis et les tours sont achevés. Ses héritiers l’agrandissent et modernisent ses défenses : le château devient un vaste bastion imprenable. Les constructions antérieures ne sont pas systématiquement détruites, ce qui fait du château de Sedan un condensé d’architecture militaire du XVe au XIXe siècle. Ce colosse de pierre bat tous les records : 35 000 mètres carrés de superficie répartis sur sept niveaux et des murs pouvant atteindre plus de 25 mètres d’épaisseur en font le plus grand château fort d’Europe ! Visite aux flambeaux, tournoi de chevalerie, escape game et festival médiéval au mois de mai… Le château fort, ouvert au public depuis 1995, s’anime tout au long de l’année pour plonger les visiteurs dans son histoire et dans la vie quotidienne des princes de Sedan.

Château de Sedan © Pierre Holley

 

Hauts-de-France

Domaine de Chaalis / Oise

Au cœur du massif d’Ermenonville, le domaine de Chaalis s’étend sur 1 000 hectares de terres, de forêts et d’étangs. Fondée en 1137 par Louis VI, cette abbaye royale est devenue au cours du XIXe siècle un lieu de séjour imprégné par le romantisme. À côté du bâtiment conventuel aménagé en demeure de plaisance s’élèvent les ruines de l’ancienne église. La chapelle ornée de fresques du grand Primatice au XVIe siècle est souvent présentée comme la « Sixtine de l’Oise ». En 1902, Chaalis est acquis par Nélie Jacquemart-André. Portraitiste du Tout-Paris sous le Second Empire, elle restaure le domaine et y rassemble une collection de près de 4 000 peintures, meubles et objets d’art. À sa mort, en 1912, elle lègue Chaalis à l’Institut de France, qui s’attache depuis à conserver et à promouvoir ce patrimoine exceptionnel. Labellisée « Jardin remarquable », la roseraie de ce domaine enchanteur témoin de neuf siècles d’histoire accueille chaque deuxième week-end de juin les Journées de la rose.

Domaine de Chaalis © Eric Seillé 

 

Île-de-France

Bibliothèque nationale de France Site Richelieu / Paris

Au cœur du deuxième arrondissement de Paris, rue Vivienne, le site Richelieu est le berceau historique de la Bibliothèque nationale de France. C’est à l’origine le palais du cardinal Mazarin, construit au XVIIe siècle. En 1721, la bibliothèque du roi y emménage et reçoit par dépôt légal toutes les publications diffusées en France. Trois siècles après sa création, le site Richelieu bénéficie d’une campagne de rénovation et de modernisation. Après une métamorphose qui va durer plus de dix ans, il rouvre ses portes au public en septembre 2022, entièrement repensé et enrichi d’un musée à part entière. La salle Ovale aux dimensions monumentales – 43 mètres de longueur, 32 mètres de largeur, 18 mètres de hauteur – avec ses 20 000 ouvrages devient une salle de lecture publique, telle qu’imaginée au début de la IIIe République. Sept salles d'exposition, dont la galerie Mazarine au plafond peint baroque, présentent les collections spécialisées de la BnF : manuscrits, estampes et photographies, monnaies, médailles antiques, arts du spectacle et de la musique, cartes et plans. 900 pièces sont présentées, couvrant une très large période allant de l'Antiquité à nos jours. Des rotations des objets exposés sont prévues : le site Richelieu conserve 22 millions d'objets et documents !

La salle Ovale rénovée © Jean-Christophe Ballot - BnF - Oppic



 

 

Martinique

Fort Saint-Louis / Lamentin

Situé dans la baie du Lamentin, le fort Saint-Louis est une des pièces maîtresses de l’arsenal défensif de la Martinique. Il se distingue par son exceptionnelle architecture militaire des XVIIe et XVIIIe siècles et compte parmi les forteresses les mieux préservées des Antilles. Son histoire débute vers 1640, lorsque Du Parquet, gouverneur de la Martinique, décide de fortifier la petite péninsule rocheuse qui avance dans le « Cul-de-Sac Royal ». Ce simple fortin de bois devient progressivement, par la volonté de gouverneurs généraux tels Baas ou Blénac, et avec les subsides octroyés par le roi Louis XIV, un fort dit à la Vauban. Bâti à partir de roches volcaniques, le fort mesure 600 mètres de long sur 100 mètres de large et culmine à 40 mètres. Le chemin de ronde offre un sublime panorama sur la baie des Flamands et la ville basse de Fort-de-France. Classé Monument historique depuis 1973, le fort Saint-Louis est aujourd’hui ouvert au public et abrite le siège de la Marine nationale des Forces armées aux Antilles.

 

 

Normandie

Haras national du Pin / Orne

Dans le département de l’Orne, c’est au milieu de 1 000 hectares de prés bien verts, parfaits pour l’élevage du cheval, qu’est construit le haras du Pin en 1665. Une initiative de Colbert et Louis XIV, qui souhaitent créer une administration des haras afin d’y élever des étalons, et de pousser les recherches sur l’amélioration des races. En 1789, le haras échappe de peu à la destruction. Il est par la suite occupé par les Prussiens en 1871, et les Allemands en 1940, et se trouve au cœur du site de la bataille de Normandie, sans avoir subi de dommage. À travers les siècles, le haras du Pin conserve son apparence originelle et son architecture classique du Grand Siècle. Les façades en brique rouge, les toitures en tuiles plates, les cours et jardins à la française, la grille en fer forgé, les douves à l’entrée de la cour d’honneur en fer à cheval, et l’allée appelée Avenue Louis XIV, sont classés Monuments historiques et confèrent au site son statut de « Versailles du cheval ». Récemment labellisé centre de préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024, le haras national du Pin s’apprête à inaugurer à l’été 2023 son Pôle international de Sports Équestres.

 ©David Commenchal

 

Nouvelle-Aquitaine

Phare de la Coubre / Charente-Maritime

Située sur la commune de La Tremblade, à l'extrémité nord de l'estuaire de la Gironde, cette sentinelle de la mer joue, depuis 1905, un rôle fondamental pour le trafic maritime dans cette partie mouvementée de la côte. Avec ses 64 mètres, le phare de la Coubre est le plus haut des côtes charentaises et l’un des plus puissants de France. Après avoir gravi 300 marches dans un intérieur tout carrelé d’opaline bleue, les visiteurs découvrent un panorama à 360 degrés sur les plages de sable de la Côte sauvage, la forêt de La Coubre et l’île d’Oléron. Au pied du phare inscrit aux Monuments historiques, un musée retrace l’histoire de ce géant de lumière et détaille les différents matériels nécessaires à son fonctionnement. Automatisé en 2000, le phare de la Coubre est doté d’une portée lumineuse d’environ 52 kilomètres grâce à une ampoule de 250 watts. La lentille de Fresnel qui a révolutionné la signalisation maritime et équipe le phare de la Coubre comme la plupart des phares dans le monde fête le bicentenaire de sa création en 2023.

 

© Phare de La Coubre

 

 

Occitanie

Place Nationale / Tarn-et-Garonne

Cœur de la ville vers lequel convergent toutes les rues du centre ancien, la place Nationale est, dès la fondation de la ville de Montauban en 1144, l'espace où la vie publique de la cité se déroule. Siège du pouvoir économique et municipal, lieu de justice, la place apparaît au Moyen Âge comme un prototype de place moderne, aussi bien à l’échelle française qu’européenne. À la suite de deux incendies au XVIIe siècle, les pans de bois des façades des maisons détruites sont remplacés par la brique. Ce joyau architectural demeure le poumon marchand de la ville : les immeubles sont adaptés à la double fonction professionnelle et personnelle. En 2022, la place Nationale, désormais piétonne, se refait une beauté : restauration du carreau, végétalisation et installation d’un miroir d’eau. Aux foires et marchés d’antan, succède aujourd’hui l’animation des terrasses des cafés et des restaurants. Aux beaux jours, la place Nationale – dont les couverts, les façades et le carreau sont classés Monuments historiques – vibre au rythme des concerts et des spectacles organisés par Montauban, labellisée Ville d’art et d’histoire.

 

 

Pays de la Loire

Trois-mâts Belem / Loire-Atlantique

Le Belem, trois-mâts à phare carré et à coque en acier, est le dernier des grands voiliers de commerce français du XIXe siècle en navigation. Il est mis à l’eau le 10 juin 1896 à Nantes, la ville est toujours son port d’attache. D’abord navire marchand, yacht de luxe britannique puis navire-école italien, le Belem est racheté en 1979 par la Caisse d’Épargne qui crée la Fondation Belem pour assurer sa conservation dans le patrimoine maritime français. Navire-école ouvert à tous, le Belem a déjà embarqué 50 000 personnes pour naviguer et plus de 2 millions de personnes l’ont visité lors de ses escales, ravies de découvrir ses différents espaces de vie et de navigation, de connaître son histoire plus que centenaire et d’échanger avec l’équipage. En 2023, le Belem bénéficie d’une restauration inédite, le remplacement d’une partie de sa coque en acier, nécessaire pour continuer à fendre les flots. Au printemps 2024, il transportera la flamme olympique d’Athènes à Marseille. Encore une belle aventure à venir pour ce navire mythique classé Monument historique depuis 1984 !

© Phillip Plisson 

 

 

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Sites antiques de Vaison-la-Romaine / Vaucluse

Au pied du mont Ventoux, les sites gallo-romains de Puymin et de la Villasse constituent l’ensemble archéologique le plus important de France. Sur plus de huit hectares arborés, deux quartiers conservés de la cité antique Vasio dévoilent les vestiges des maisons privées de riches familles et des quartiers commerçants. Depuis le site de Puymin, plusieurs sentiers mènent au théâtre antique dont la construction remonte probablement au Ier siècle. Pouvant accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs, le monument est aujourd’hui le cadre privilégié de nombreuses manifestations culturelles. Le musée archéologique Théo Desplans témoigne de 2000 ans d'un art de vivre exceptionnel à travers sa statuaire antique et des objets du quotidien. En contrebas, le site de la Villasse est constitué des vestiges de l’ancienne ville marchande avec ses colonnes et ses sublimes mosaïques. Dans ce quartier aisé, on découvre les thermes publics ainsi que de somptueuses villas. Tout aussi emblématique, le pont gallo-romain enjambe l'Ouvèze avec une seule arche longue de 17 mètres et large de 9 mètres. En 1924, Vaison devient Vaison-la-Romaine, un changement de nom qui vient consacrer ce patrimoine antique absolument inouï.

©Drone-Vaison-Ventoux-Laurent Pamato-Lise Trincaretto

 

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