Communiqué de presse
Au Chili, dans les jours qui suivent le coup d'État du 11 septembre 1973, des centaines d'opposants tentent d'échapper à la répression et se pressent aux portes des ambassades.
L'ambassade de France sauvera des centaines de chiliens.
A partir de cet événement et jusqu’en juillet 1974, Pierre et Françoise de Menthon accueilleront à l’ambassade de France du Chili, près de cinq cent cinquante chiliens et deux cents réfugiés d’autres nationalités, en danger de mort. Tous les services de l’ambassade ont été mobilisés pour permettre aux militants pourchassés de rejoindre l’ambassade, obtenir un sauf-conduit et déposer une demande d’asile politique en France.
Pendant de longues semaines, il a fallu se battre pour loger et nourrir les réfugiés, retrouver la trace des disparus, négocier avec la junte et protéger tous ceux qui avaient franchi le mur pour se sauver. Parmi les réfugiés, il y avait des cadres du Parti Socialiste, du Parti Communiste, du Mouvement de Gauche Révolutionnaire (MIR), des syndicalistes, des ouvriers, des artistes, des journalistes. C’était des hommes seuls, des femmes et des enfants, des artistes, des journalistes.
Françoise, la femme de l'ambassadeur français, décide alors d'écrire un journal pour garder une trace de ces heures tragiques et de l'accueil exceptionnel des services de l'ambassade. Les précieux carnets, témoignage unique de cette période de l’histoire diplomatique française au Chili, seront conservés par la famille.
Cinquante ans plus tard, dans le Jura, la famille de Menthon ouvre les portes de son château de Choisey aux anciens réfugiés chiliens. Le temps d'une réception, les souvenirs de cette histoire ressurgissent, s'entremêlent et dessinent une mémoire collective.
Entre témoignages et images d’archives, le film de Thomas Lalire et Benoit Keller nous éclaire sur ce pan de l’histoire chilienne et cet épisode singulier diplomatique qui continue de se transmettre à travers les écrits de Françoise de Menthon.
▶ Revoir l'ambassade, mémoires franco-chiliennes • Un documentaire de Thomas Lalire et Benoit Keller • Une coproduction France Télévisions & La Société des Apaches • En ligne sur france.tv vendredi 8 septembre • Diffusé jeudi 14 septembre à 23.05 et lundi 18 septembre à 9.10 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté •
[Vous êtes journaliste, un lien de visionnage est à votre disposition sur demande]
Votre soirée documentaire se poursuit avec un second film :
▶ Entre les peuples
Toute l’histoire a commencée en 2016. Porté par la très forte personnalité de Sandrine Corre, les Utopistes en Action se sont regroupés pour faire de la collecte de vêtements et les envoyer vers les migrants coincés dans la "jungle" de Calais. Quand celle-ci a été démantelée, les jeunes mineurs ont été dispatchés un peu partout en France. Certains sont arrivés au Centre d’Accueil de Lampaul-Guimiliau dans le Finistère. C’est ainsi que ceux qui collectaient depuis des mois des vêtements et des soutiens pour des jeunes gens qu’ils ne connaissaient pas, sont allés tout naturellement à leur rencontre apportant chaleur humaine, produits d’hygiène corporelle et de première nécessité. Des liens forts liens se sont installé et les Utopistes ont décidé, sans grands moyens, de monter une école et une maison d’accueil pour ses jeunes un peu perdus, pour apprendre à vivre ensemble : Entre les Peuples.
Un documentaire de Jean-François Castell • Une coproduction Aligal Production
Revoir l'ambassade
mémoires franco-chilienne
Un film de 52'
Un documentaire de
Thomas Lalire et Benoit Keller
Une coproduction
France Télévisions
La Société des Apaches
Délégué aux antennes
et aux contenus :
Nicolas Ricoud
en ligne sur france.tv
vendredi 8 septembre
diffusé sur France 3
Bourgogne-Franche-Comté
jeudi 14 septembre à 23.05
lundi 18 septembre à 9.10
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