La dure vie des surdoués

« Si je devais retourner à l'école, je m'y opposerais de toutes mes forces. »

C’est sur ces mots que s’ouvre ce film, porté par le témoignage du réalisateur Alexandre Bitoun, dont le haut potentiel intellectuel (HPI) a été décelé en classe de 6^e.

En effet, malgré les idées préconçues, les enfants surdoués ne sont pas toujours en réussite scolaire. Ainsi, paradoxalement, près d’un enfant identifié précoce sur deux se trouve en situation d’échec au cours de sa scolarité. 

Au cours d’une année scolaire menée au sein du collège public Georges-Brassens, situé dans le XIX^e arrondissement de Paris, où un dispositif d’intégration a été mis en place depuis une quinzaine d’années pour ces profils d’élèves, le retour sur les parcours du narrateur et des différents protagonistes permet de cerner les nuances en lien avec ce questionnement qui s’est imposé dans le débat public.