Au clair de la rue

Dans la petite salle de répétition, les problèmes sont pudiquement laissés à la porte. Ici, on chante dans la joie et la bonne humeur. Pour les fêtes, Noël ou Pâques, dans des églises, dans les écoles aussi. Et puis, plusieurs fois par an, au cimetière de Thiais, où sont enterrés les SDF qui meurent seuls. La Cloche est là, pour leur rendre un dernier hommage, en chanson, et les dérober, in extremis, à l’anonymat le plus total.

"Au Clair de la rue" suit ces chanteurs, à la fois modestes et bouleversants, lors des répétitions et des concerts mais aussi dans leur intimité, découvrant par bribes leur histoire, lors de scène de vie, de confidences à la volée ou au cours de séquences empruntant au genre de la comédie musicale où chacun se dévoile en chanson. Au fil des saisons, le film entremêle portraits intimes et portrait de groupe, voix chantées et voix parlées, récits intérieurs et récit collectif.