Les héros du patrimoine

Premier numéro : Usines, friches, comment sauver notre héritage industriel.

Une friche industrielle, en plein cœur de Roubaix. 13 000 mètres carrés livrés à eux-mêmes ! C’était pourtant une filature de coton qui a fait les grandes heures de la ville. Elle n’est plus désormais que le royaume d’une petite colonie de pigeons…

C’est ce lieu étonnant qu’a choisi Adrien Gavazzi pour débuter son voyage. À la rencontre de ces héros du patrimoine qui se battent au quotidien pour sauvegarder la mémoire ouvrière de la région. Les Hauts-de-France regroupent 50 % des friches industrielles en France.

Que faire de cet héritage parfois lourd à porter ?

Certains veulent détruire l’existant pour profiter de l’emprise foncière. D’autres ne veulent pas se résoudre à voir disparaître ces témoignages du passé.

Jamais simple, le débat va jalonner la route d’Adrien Gavazzi, auprès de Swan, Jérémie, Bernard ou Stéphanie pour qui le passé industriel de la région, fait de briques mais pas de broc, doit continuer d’exister… D’une manière ou d’une autre.

Des reportages tournés par les rédactions du réseau régional de France 3 viendront enrichir les rencontres d’Adrien Gavazzi : Les ardoisières de Rimogne (08) ; Le tiers lieu Darwin à Bordeaux (33) ; La friche textile de Wildenstein (68) comme autant d’exemples de projets qui ont permis ou permettront à terme de préserver l’essentiel.

Adrien Gavazzi, un nouveau visage pour incarner le patrimoine des régions

Adrien Gavazzi est journaliste au sein de la rédaction de France 3 Provence-Alpes à Marseille. Il a grandi dans l’univers des brocantes, ses parents sont des passionnés.

Très tôt, il s’intéresse aux vieux objets et à leur restauration. Pour lui, c’est clair, la survie du patrimoine passe par des hommes et des femmes passionné(e)s, pour qui restaurer des objets est un plaisir en même temps qu’un devoir.

Originaire des Ardennes, Adrien a passé une partie de sa jeunesse à explorer les bâtiments en friche des usines abandonnées. Il réalise alors l’importance de préserver le bâti au nom de la mémoire, s’appuyant sur l’exemple de Rimogne, le village de son enfance. Là-bas, une « Maison de l’ardoise » a été créée non loin du chevalement de la mine, récemment restauré grâce à la Fondation du patrimoine et à la Mission Stéphane Bern.

Ce premier numéro de l’émission qu’il incarne désormais est taillé sur mesure pour lui !