Hugo Clément, Léa Salamé et Valérie Filain évoquent leur souvenir de l'Océan

Après le succès d’Aux arbres citoyens, France Télévisions renouvelle son soutien aux grandes causes environnementales avec un prime dédié aux océans. La France est le deuxième espace maritime mondial grâce à ses territoires en Outre-mer. Pourtant, les océans restent méconnus et les enjeux qu’ils représentent sous-estimés. Témoins des transformations qu’ils subissent, Hugo Clément, Léa Salamé et Valérie Filain prennent la parole en faveur de leur préservation. 

Hugo Clément vit à Biarritz et il voit quotidiennement les effets de l’activité humaine sur les océans. Lorsqu’on lui pose la question d’un souvenir agréable en lien avec l’océan il n’hésite pas :  

“Ma plongée avec Guillaume Néry (champion du monde d’apnée - ndlr) et les dauphins globicéphales en Méditerranée (Sur le front : Les océans, 2019 – ndlr) est l’un des plus beaux souvenirs que j’ai. En plongeant, on se rend compte à la fois de notre fragilité et de la connexion que l’on peut avoir avec ces animaux. On a eu des échanges de regards dans un ballet aquatique où les dauphins nous ont tourné autour pendant des heures. On réalise qu’il y a de la vie, de la sensibilité, de l’émotion et de l’intelligence dans l’océan. Ça nous pousse à le respecter.” 

Valérie Filain le dit elle-même, néophyte bien que réunionnaise et première concernée par la préservation des océans, elle n’avait jamais vu “la souffrance de sa mer” et jamais compris qu’il y avait urgence. Pour l’émission, elle est partie en Indonésie. L’occasion de découvrir l’importance d’un écosystème régulé et de rencontrer les humains qui luttent pour sa préservation. 

“L’un des souvenirs positifs que je garde de cette mission est ma rencontre avec Abdullah, le doyen d’un groupe de pêcheurs, qui m’a touchée dès le premier jour. J’ai cru qu’il avait plus de 70 ans mais il était juste marqué par la vie. Marqué par son quotidien de pêcheur, marqué par sa lutte pour ramener à manger à sa famille. Il fait partie des agents d'une organisation gouvernementale qui travaille à la sauvegarde du corail (Coral Guardian – ndlr). C’est lui qui m’a tout montré : comment m’équiper, comment réparer les coraux, comment les prélever aussi, car ce n’est pas sans douleur pour les coraux ; il faut éviter de les stresser. L’histoire et la transmission de connaissances entre lui et moi, toute petite néophyte même en venant d’une île m’ont beaucoup apporté” 

Lorsqu’on demande à Léa Salamé un souvenir qu’elle garde de l’océan, elle répond le sourire aux lèvres et l’air rieur : “faire l’amour dans la Méditerranée”. Néophyte revendiquée, elle se dit fière de participer à un événement qui donne du sens après avoir “ressenti la mer Méditerranée brûler ces dernières années.” 

Retrouvez le dossier de presse Les super-pouvoirs de l'Océan ici