Les caméras de vidéosurveillance ou vidéo-protection comme on les nomme officiellement depuis 2011, sont entrées dans nos vies et font aujourd’hui quasiment consensus. La politique sécuritaire menée par Nicolas Sarkozy, les attentats de 2015 et 2016 ont eu pour conséquence une explosion du nombre de caméras dans les magasins, les banques, les écoles mais aussi sur le domaine public. En Bretagne, comme ailleurs, la plupart des grandes villes sont équipées et même de toutes petites communes comme Trégon dans les Côtes d’Armor qui compte 315 habitants et pas moins de 7 caméras.
Ces dispositifs sont-ils utiles et efficaces au vu de leur coût ? Permettent-ils, comme nous l’assurent souvent les élus, de faire baisser la délinquance ? Sont-ils un remède au terrorisme ou ne sont-ils pas plutôt utilisés à des fins lucratives (vidéoverbalisation) car aujourd’hui le marché de la vidéo-protection dépasserait les 1 milliard d’euros en France. Un thème qui en cette année électorale reste plus que jamais d’actualité.
Pour en débattre, Isabelle Rettig reçoit :
- Nathalie Appéré, député maire de Rennes. Membre de la Commission Nationale de videoprotection, une commission créée en mai 2007.
- David Robo, maire de Vannes qui est l’une des villes de Bretagne les plus équipées en camera de videoprotection.
- Catherine Aubry, déléguée régionale de la Ligue des Droits de l’Homme.
- En duplex depuis les studios de France 3 à Marseille, Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS, enseignant à l’Université d’Aix Marseille, l’un des spécialistes des questions de sécurité en France et notamment de vidéo-protection. Il est également l’auteur de deux études sur l’efficacité du système.
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Magazine de société et de débat.
Présenté par Isabelle Rettig
Réalisé par Didier Boussard
Production France 3 Bretagne avec le soutien de la Région Bretagne.
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copyright : Emmanuelle Margarita
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