Formée au théâtre, Nadjette Boughalem n’a eu de cesse de le pratiquer dans les structures sociales de l’extra-muros d’Avignon.
Également médiatrice culturelle, elle encourage et accompagne les habitants des quartiers à passer la frontière symbolique des remparts, qui les sépare du coeur de la ville.
Cette année, son engagement a trouvé un écho à la direction du Festival d’Avignon. Sa nouvelle pièce Paroles de Gonz’ portée par des comédiens issus des quartiers, a été programmée intra-muros à la Maison Jean Vilar, dans le cadre du Festival.
Au-delà de l’aventure humaine, ce film témoigne du combat d’une femme persuadée que la culture et le théâtre sont des moyens d’échapper au fatalisme des quartiers et peuvent, parfois même, sauver des vies.
Nadjette en est la preuve.
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