Communiqué de presse
Concert « Tsuzamen » : ensemble et unis contre l’oubli des génocides.
Tsuzamen rend hommage aux juifs, Arméniens, et tziganes victimes des génocides, en proposant un métissage des répertoires pour que la fraternité s’incarne en musique. Ensemble pour la survivance des traditions populaires, symbole de l’harmonie sociale. Tsuzamen où les instruments seront le support des chants et de la mémoire collective. Le nouvel opus d’un élan fraternel tourné vers l’avenir.
C’est l’écho de ces chants et de toutes ces cultures que le groupe Sirba Octet joue dans Tsuzamen. Dans un assemblage musical inédit se côtoient l’histoire d’un vieux sage assis sous un arbre, celle des émois, celle des ténèbres et du massacre de Ponary qui a arraché un père à sa famille. Un chant à la gloire du Karabagh – triste histoire d’une région qui fait encore aujourd’hui de nombreux ravages humains –, un poème de Károly Bari, Le Shavore – chant tzigane hongrois dédié aux enfants –, une danse villageoise plus légère dialoguée entre filles et garçons sur le thème de la citrouille. Chants, berceuses, poèmes, socle nécessaire de traditions qui nouent des rapports essentiels entre les hommes.
Pour la création de ce nouveau programme en 2022, le Sirba Octet a souhaité en proposer une version étoffée, et la puissance régénératrice d’un choeur d’enfants s’est imposée à l’ensemble. S’associer à l’Orchestre de Paris, qui soutient le Sirba Octet depuis ses débuts, en invitant son choeur d’enfants, était donc une évidence. Tsuzamen réussit ainsi à faire dialoguer les peuples et les histoires, tel un voyage d'une langue à l'autre.