Communiqué de presse
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Journal d'une bonne raconte l'histoire de Félicité Lavergne, une jeune paysanne originaire du Massif central, née en 1886.
Fille de ferme, bonne à tout faire, puis femme de chambre, à la campagne, à la ville, elle traverse la France du premier XXe siècle avec courage et innocence. À chaque nouvelle place, Félicité affronte l'inconnu. Elle doit s'adapter à un nouveau lieu, une nouvelle façon de vivre. Elle souffre de solitude, d'enfermement, tout en rêvant d'une vie meilleure.
Grâce au témoignage écrit de sept bonnes, ce documentaire, composé d'archives et de scènes d'évocations, dresse le portrait intime d'une « invisible » dans une France en plein bouleversement.
Journal d'une bonne est un film sur la condition féminine, sur la domination bourgeoise et masculine, sur la solitude et sur l'enfermement, mais aussi sur la recherche du bonheur.
Documentaire de 52 min • Un film de Valérie Manns • Avec Anna Fournier, dans le rôle de Félicité Lavergne • Voix du commentaire Pierre-François Garel • Musique originale Jérôme Rebotier • Conseillère historique Anne Martin-Fugier • Documentaliste Mathilde Bracci • Montage Isabelle Martin • Produit par Nathalie de Mareuil • Production Compagnie des Phares et Balises • Avec la participation de France Télévisions, du Centre national du cinéma et de l’image animée et de la Procirep – Société des producteurs et de l’Angoa • Distribution CLPB Rights • 2022
Note d'intention de l'auteur, un film sensible et romanesque
À l'origine de ce film, le désir de raconter l'histoire de « gens de rien », celle des domestiques qui ont toujours été au service de ceux que l’Histoire a retenus : les bourgeois, les nantis, les patrons, les intellectuels – « ceux d'en haut ». Dans la France de 1900, il existe un million de domestiques en France. Pourtant, on ignore tout de leurs vies.
Le journal qu'écrit la bonne est un exutoire. Mais c'est aussi un lieu de résistance, de témoignage et de transmission. Face à la dépossession de soi-même, face à sa déshumanisation, demeurent la rébellion et la quête de liberté.
Ce combat entre l'enfermement et l'émancipation prend place dans le corps de la bonne, violenté, meurtri, « dressé ». Seule une actrice pouvait l'incarner tout au long du film. La facture des images rend hommage à l'esthétique des années 1920 et 1930. L'entre-deux-guerres propose de nouvelles formes et explore de nouveaux cadres. Le point de vue est celui de Félicité : le téléspectateur sera au plus près d'elle, de ses émotions, de ses sensations et de ses rêves.
Courte bio de la réalisatrice, Valérie Manns
Après un parcours comme critique d'art et de théâtre, comme dramaturge (Théâtre national de la Colline, Le rêve d'un homme ridicule, Dostoïevski), comme auteure de théâtre, puis comme scénariste de longs-métrages, Valérie Manns écrit et réalise des documentaires politiques, historiques et sociaux depuis une dizaine d’années. Des films récompensés en festivals, avec notamment Simone Veil, une loi au nom des femmes, Les Enfants perdus, une histoire de la jeunesse délinquante (Étoile de la SCAM), les séries Protestants de France (Grand Prix Farel du long-métrage) et Catholiques de France. Première année dehors / Journal de bord (prix du meilleur long-métrage au Festival Olhares do Mediterraneo de Lisbonne) et Le ciel est à elles.
Sélection en festival
Le film a été sélectionné au Festival international du Film d’histoire de Pessac (2022), au FIPADOC 2023 - compétition Documentaire national et au Festival TV de Luchon (2023)
France Télévisions
Direction des documentaires
Catherine Alvaresse
Antonio Grigolini
Julie Grivaux
Pôle histoire culture
Emmanuel Migeot
Louis Castro
À voir sur
francetv.preview
Disponible sur