Gérard Miller : les plaintes s’accumulent
Un reportage de Chloé Vienne et Lucie Rémy pour Hikari
Depuis un mois, plusieurs femmes accusent le célèbre psychanalyste Gérard Miller de viols ou d’agressions sexuelles.
L’une d’elle, Charlotte, était mineure au moment des faits qu’elle dénonce, il y a un peu plus de 20 ans. Envoyé Spécial l'a accompagnée au commissariat, elle est la première victime présumée à porter plainte et les faits qu’elle dit avoir vécu ne seraient pas prescrits.
Romane était, quant à elle, étudiante et aurait été agressée après avoir obtenu un entretien avec le célèbre chroniqueur.
Elles décrivent une rencontre au domicile de Gérard Miller, un black-out, l’homme qui les aurait agressées sexuellement, la difficulté à réaliser ce qui leur serait arrivé, et à comprendre comment elles se seraient retrouvées dans cette situation, le soupçonnant de les avoir droguées.
Grâce à de nombreux recoupements, 80 témoignages de collaborateurs, le journal intime d’une plaignante, des images inédites de dessins restituant les faits présumés, Envoyé spécial a enquêté sur ce qui pourrait s’apparenter à un processus récurrent. La rencontre, entre Gérard Miller et certaines victimes présumées, se serait produite sur le plateau de l’émission On a tout essayé, diffusée au début des années 2000. Certains décrivent un « homme qui faisait son marché, à la recherche de très jeunes filles parfois mineures ».
Contacté par Envoyé Spécial, le psychanalyste réfute toutes ces accusations, affirme être « certain de n’avoir commis aucune infraction » et se dit « prêt à répondre sur chacun des faits reprochés, mais […] souhaite désormais réserver [sa] parole à l’institution judiciaire ».
En partenariat avec la rédaction du magazine ELLE.
Arnaque aux faux conseillers bancaires
Un reportage de Julien Duponchel, Cyril Théophilos et Adrien Mellot
Vous les avez probablement déjà reçus sur votre téléphone, des SMS qui vous demandent de renouveler votre carte vitale, de payer une amende ou de régler des frais postaux. Ces faux messages officiels sont en réalité le point de départ d’une gigantesque arnaque.
Le piège est redoutable, en cliquant sur ces messages vous allez transmettre vos coordonnées et numéros de cartes bleues à des escrocs qui vont vous rappeler en se faisant passer pour votre banque. En 2022, 18 millions de Français se sont fait avoir pour un préjudice total d’au moins 340 millions d’euros.
Une équipe d’Envoyé spécial s’est infiltrée dans ce réseau extrêmement bien organisé qui réunit des dizaines de milliers de jeunes partout en France. Ne ratez pas notre enquête, vous êtes peut-être leur prochaine victime !
Lien disponible sur FTV preview
Anti-rhumes : l’impossible interdiction ?
Un reportage de Laura Orosemane et Justine Weyl
Face au manque de médecins, lorsque l’hiver arrive, de nombreux Français se tournent de plus en plus vers les rayons de leur pharmacie. Nez qui coule, fièvre, fatigue : il existe des dizaines de remèdes disponibles sans ordonnance pour ces maux du quotidien.
L’an dernier, 4 millions de boîtes d’Actifed, de Dolirhume, de Nurofen Rhume, d'Humex Rhume et d'autres comme Rhinadvil ont été vendues, pour un total de 25 millions d’euros.
Cependant, ce réflexe peut être dangereux. En octobre, l’Agence nationale de sécurité du médicament a alerté les consommateurs en leur demandant de ne plus utiliser ces médicaments anti-rhume à base de pseudoéphédrine, avec un message choc : “On ne risque pas un AVC pour un nez bouché !”.
Et ce n’est pas la première fois que l’alerte est donnée. Depuis des années, des médecins, des associations de consommateurs, des revues scientifiques et des pharmaciens alertent sur ces pilules, mais rien ne change. Pourquoi ces médicaments, jugés plus dangereux qu’utiles, sont-ils toujours mis en vente ? Qui est responsable de la mise sur le marché de ces médicaments ? Vers quel remède pouvez-vous vous tourner, sans danger ?
Lien disponible sur FTV preview
Le rêve brisé des belles du désert
Un reportage de Lucile Chaussoy, Kilian Le Bouquin et Marion Cantor
Elles sont grandes, belles et ont la peau très noire… Pour leurs défilés de la Fashion Week, les marques du luxe s’arrachent ces tops modèles sud-soudanais. En quelques semaines, ces femmes sont passées du camp de réfugiés aux podiums de la haute couture. Envoyé spécial vous emmène à la rencontre de ces mannequins qui vivent un rêve… et souvent un cauchemar.
Elles posent pour les magazines les plus prestigieux, voyagent, dorment dans des hôtels de luxe. Et puis du jour au lendemain, tout s’écroule. Une partie d’entre elles sont renvoyées dans la misère. Sous une tente, sans eau ni électricité, dans l’un des plus grands camps de réfugiés du monde, en Afrique.
Le scandale vient d’éclater : des agences de mannequinat européennes recrutent, depuis plusieurs années, des jeunes femmes pauvres et fragiles dans le camp de Kakuma, situé au nord du Kenya, et finissent par leur réclamer de l’argent et les abandonner. De Paris à Kakuma, enquête sur le tragique destin des mannequins sud-soudanaises.
Lien disponible sur FTV preview
Un magazine de la rédaction
Présentation
Élise Lucet
Rédaction en chef
Élise Lucet
Peggy Leroy
Gilles Delbos
Joel Bruandet
Réalisation
Vincent Manniez
Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de franceinfo et son application mobile (IOS & Androïd), rubrique "Magazines".