C'est l'histoire de nombreux Français ordinaires qui n’ont pas hésité à montrer des comportements exemplaires en mettant leur vie en jeu pour sauver des Juifs.
En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de la rivière.
La ferme des Laborie se situe à deux pas et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre.
Et lorsqu’on propose à Virgile et Blanche, qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Simon, deux enfants juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel.
Au fil des jours se nouent entre eux des liens indéfectibles, malgré les contrôles incessants, les trahisons et les dénonciations.
Cette fiction célèbre le courage de nombreux Français ordinaires qui n’ont pas hésité à montrer des comportements extraordinaires en mettant leur vie en jeu, avec la simple conviction d’accomplir leur devoir d’êtres humains.
Note d'intention de Fabien Onteniente, réalisateur
« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve», on connaît la formule de St Exupéry. Je la fais volontiers mienne, comme une maxime de vie.
1940-1945. J’ai toujours été passionné par cette période de l’histoire d’abord à l’école puis par le cinéma : « L’armée des ombres, Lacombe Lucien, la traversée de Paris, Monsieur Klein, Monsieur Batignole, ». Ce moment sombre a révélé les caractères de nos contemporains. Je me suis toujours posé cette question : qu’aurions-nous fait ?
J’avais depuis bien longtemps l’idée de faire mon film de guerre, de raconter la petite histoire dans la grande Histoire. J’ai acheté de nombreux livres sur le sujet, été visité les sites du débarquement et puis je suis tombé sur le roman de Christian Signol : Les enfants des justes.
Le confinement est passé par là, la réflexion, le temps suspendu, vivons nos rêves… Thierry Langlois qui a toujours été persuadé que je pouvais franchir le guet de la comédie et faire un film d’émotion m’a dit fonce. On se tape dans la main. A l’ancienne.
Il ne restait plus qu’à trouver mon couple de justes. J’ai appelé deux acteurs que j’adore. Mathilde Seigner, qui pour moi est dans la lignée des Signoret, Girardot, et Gérard Lanvin dont le caractère bien trempé à la Ventura pouvait camper un grand Virgile.
Le film s’est tourné en Dordogne dans un lieu que je connais bien puisque j’y ai passé mes vacances d’enfants. Pour la petite histoire, l’atelier de menuiserie de Virgile, est situé au bord de cette rivière enchantée où j’ai appris à nager…
Le film est prêt et sera bientôt diffusé. Il se trouve que la période que nous vivons, avec l’occupation des troupes russes en Ukraine ravive chez nous un parfum du passé…
Avec
Mathilde Seigner (Blanche), Gérard Lanvin (Virgile), Philippe Torreton (Docteur Dujarric), Danièle Lebrun (Mme Weisemann), François Bureloup (Le Trochu), Cyril Lecomte (M. Lespinasse), Sophie Guillemin (Mme Lespinasse), Wolfgang Pissors (Officier), Héléna Soubeyrand (Dora), Anton Von Lucke (Werner)
90 min
D’après le roman de Christian Signol Les enfants des Justes Disponible aux Editions Albin Michel
Scénario Jérôme Tonnerre, Valérie Zenatti, Fabien Onteniente
Réalisateur Fabien Onteniente
Production 3ème Œil Story
Producteurs Sébastien Charbit, Sidonie Cohen de Lara
Direction de la fiction française de France Télévisions Anne Holmes, Anne Didier, Julia Girot-Benedetti