Couple...Quitte ou double ?
INFRAROUGE

"Couple...Quitte ou double ?"

mardi 17 janvier 2017 à 22h55

Ils sont six couples en thérapie : installée dans le cabinet des psys, la caméra les suit au long des séances. Eclats de rire, coups de gueule, éclats de vie, coups de blues : en passant par toute une palette d'émotion, ces douze individus nous tendent un miroir où réfléchissent nos principales interrogations sur les rapports amoureux.

 

montage couples

 

    

sep

 

Note d’intention de Stéphanie Molez et Thierry Kubler

C’est à une interrogation sur le concept de couple qu’invite notre film. Les sciences humaines observent souvent le couple en tant qu’entité ; la littérature et le cinéma en décrivent essentiellement deux moments emblématiques : la rencontre et la rupture. Nous avons choisi de nous situer au sein du couple, aux côtés de chacun des deux membres qui le constituent. Pour cela, nous proposons de suivre six couples en situation de thérapie. Que les couples filmés en sortent renforcés ou dissous, chaque membre de chaque couple aura cogité, réagi à la parole de l’autre, porté un regard introspectif sur la vie à deux, témoigné… Ce sont ces vécus très sensibles que nous voulons organiser et proposer au téléspectateur comme autant de pistes de réflexion sur le couple.

 

Avec (derrière) le concept de couple, apparaît inévitablement celui d’amour. L’amour (autre invention humaine ?) est-il nécessaire pour « cimenter » un couple ? Les rapports de couple doivent-ils toujours s’identifier aux rapports amoureux ? Comment « gérer » au long cours aventures, lassitude, deuils, jalousie, énervements récurrents, indifférence… Des ménages savent éviter certaines de ces épreuves (voire toutes), d’autres les surmontent (tout ce qui ne tue pas le couple le renforce…), certains choisissent enfin de se séparer. Quelles que soient les issues qui interviendront pour les individus filmés (et qui ne seront pas communiquées au téléspectateur), tous leurs questionnements contribueront à poser des jalons pour alimenter la réflexion sur le couple.

Couple à la ville comme derrière la caméra, nous nous permettons de clore provisoirement ce résumé par une réflexion personnelle : le couple est peut-être à l’amour ce que la démocratie est aux systèmes politiques, d’après Churchill :

 “Un mauvais système, mais le moins mauvais des systèmes que l’on ait trouvé…

Stéphanie Molez et Thierry Kubler

  

sep

 

Entretien avec les réalisateurs du film

(Tous droits de citations autorisés)

 

Six couples en thérapie, filmés lors de nombreuses séances. Pour la première fois, des caméras ont pu s’installer en longueur dans des cabinets de thérapeutes. Des paroles, des silences qui pèsent, des regards qui parlent, une tension et une émotion rarement captés avec autant de vérité. A l’arrivée « Couple, quitte ou double… », un documentaire de 65’ sans aucun commentaire interroge la notion de couple et tend un miroir doux-amer à chacun d’entre nous. Neuf questions aux réalisateurs de ce film…

 

Pourquoi avez-vous voulu filmer des couples en thérapie ?

Nous avons voulu nous questionner sur le couple, mais sans avoir recours à des interviews de spécialistes ou à des témoignages face caméra. Nous avons cherché à filmer des couples en train de s’interroger sur eux-mêmes sans qu’ils s’adressent à la caméra ou à un journaliste qui les interrogerait. Nous voulions, en quelque sorte, filmer le couple « de l’intérieur ». Nous voulions tourner dans une situation que l’on appelle de « cinéma direct » (1). Face à ces exigences, la thérapie de couple nous est apparue comme étant la meilleure situation de réalité face à laquelle planter nos caméras. En effet, lors d’une séance de thérapie, chaque membre du couple, sous l’impulsion du thérapeute, livre à l’autre sa vision, ses doutes, ses questionnements sur le couple qu’ils forment.

 

Avec ce dispositif, la thérapie de couple n’est pas le véritable sujet de votre film ?

Absolument, c’était un moyen pour filmer des individus en pleine réflexion sur leurs couples. C’est également la raison pour laquelle les thérapeutes apparaissent très peu à l’écran ; bien tous étaient bien sûr  informés de ce dispositif avant le tournage. 

 

Vous n’avez pas le sentiment que la présence de la caméra a pu modifier le déroulement des séances ?

C’est une question au moins aussi vieille que le documentaire… Dans la mesure où nous avons fait longuement connaissance avec les couples et les thérapeutes avant de commencer à tourner, une confiance réciproque s’était établie dès que nous avons commencé les tournages. Et un contrat très simple, en trois points, nous liait : si notre présence à un moment ou un autre gênait les couples, nous quittions le cabinet; ils pouvaient, après chaque séance, nous demander de ne pas utiliser tel ou tel propos ; enfin, tous ont eu accès, avec droit de rectification, au montage final. De plus, pour un couple donné, nous ne filmions pas successivement les séances, entre deux tournages, ils avaient avec leurs thérapeutes des rendez-vous sans notre présence.

Nous ne savons pas si la caméra a modifié le déroulement des séances : d’après les thérapeutes dont nous filmions les couples, non. Que les personnes filmées livrent telle part de leur vérité plutôt que telle autre parce que la caméra est là, c’est possible ; et qu’ils se comportent -en début tournage- légèrement différemment, c’est également possible. Mais, en fait, ce qui nous importe est : est-ce qu’en présence de la caméra, les couples que nous avons filmés sont sincères, « vrais »  ? Nous répondons par l’affirmative, sans hésiter. 

Dès que la séance commençait et que la caméra tournait, il se formait une espèce de « bulle », d’espace privilégié constitué par le thérapeute et deux membres du couple. Les échanges de paroles, de regards, les émotions… tout circulait à l’intérieur de cet espace et, bien sûr, les caméras et l’équipe technique étaient en dehors de cet espace symbolique si fort que, parfois, nous avions l’impression de filmer derrière une vitre. De plus, nous ne nous déplacions pas pendant les tournages et l’on se taisait soigneusement…      

 

Comment s’est effectuée la sélection des couples et des thérapeutes ?

Dans la longueur ! Auprès de nombreux psys contactés, nous avons eu, en leur expliquant notre démarche, l’impression d’attenter à un dogme ; de briser un tabou qui ressortait de l’intimité du cabinet, du « secret de la confession », de l’efficience de leur propre dispositif… Un bon nombre nous ont répondu que, même si des couples de leur clientèle étaient d’accord, en tant que thérapeute, ils refuseraient le tournage pour « protéger leurs patients » contre eux-mêmes. Un discours qui nous a stupéfait : normalement, on ne protège contre « eux-mêmes » que des personnes irresponsables ! La première difficulté a donc été de trouver des thérapeutes, pas trop dogmatiquement freudiens, qui acceptaient de se prêter à l’expérience et de communiquer à leurs patients un petit dossier où nous expliquions la démarche de notre film. Ensuite, ces couples dont nous n’avions pas les coordonnées, acceptaient ou pas de nous contacter. Tout cela a pris du temps, beaucoup de temps… A mesure que des couples se déclaraient volontaires pour participer au film, nous commencions par faire connaissance puis nous débutions les tournages avec eux.

Idéalement, avant de commencer le tournage, nous aurions aimé avoir, par exemple, un couple homosexuel, un couple d’origine ethnique ou culturelle différentes, etc. C’était probablement une vision trop désireuse d’une « représentativité » qu’il est statistiquement impossible à atteindre lorsque l’on ne travaille qu’avec six couples.  Très concrètement, nous n’avons « refusé » aucun couple dès lors qu’il acceptait le principe de notre film : tous étaient différents, mais se rejoignaient sur un point essentiel : il nous est apparu que les problématiques individuelles qu’ils exposaient pouvaient renvoyer chaque téléspectateur à sa propre existence. Ca, c’est un point qui nous a marqué : au-delà de l’origine socio-culturelle, des orientations sexuelles, des raisons qui poussent à consulter, surgissent des problématiques qui concernent absolument tous les couples à un moment ou à un autre de leurs existences.

 

Pourquoi les couples ont-ils acceptés de participer à ce film, en livrant une partie de leur intimité ?

Pour diverses raisons, propres à chacun. Pour certains, ce pouvait être un témoignage valant pour leurs enfants : pour leur montrer, lorsqu’ils auront grandi, que leurs parents ont tout fait pour sauver leur couple. Pour d’autres, cela relevait d’une démarche presque « militante » : après avoir vu autour d’eux de nombreux couples se séparer « trop vite », ils acceptaient de témoigner pour montrer qu’il existe une solution qui vaut le coup d’être tentée avant de se séparer. Certains considéraient simplement que suivre une thérapie de couple n’était pas honteux, tabou, et qu’il convenait de désacraliser cette technique afin de la populariser…  En fait, au-delà du couple, je crois que tous avaient envie de parler d’amour, envie de s’exprimer sur ce mystère permanent… Et quelles que soient les motivations de chacun, nous n’avons jamais eu l’impression d’être face à de l’exhibitionnisme, ce que nous n’aurions pas supporté… 

 

De courtes séquences tournées dans la nature viennent ponctuer le film, quel est leur rôle ?

Dans ces séquences, ce ne sont plus les couples qui s’expriment, mais chacun des individus qui contribue à former un couple. En plus, dans ses séquences, les personnes parlent de l’amour : comment ils l’imaginaient, comment leur vision en a évolué… S’ils le désiraient, ils pouvaient aussi chanter une chanson qui, pour eux, symbolise l’amour. Il s’agit donc de respirer ! De s’échapper par moments du huis clos du cabinet et d’évoquer ce qui a priori est constitutif du couple : l’amour.

 

Comment avez-vous opéré la sélection des propos au montage ?

« Opéré », c’est le mot : il a fallu trancher impitoyablement ! Jamais auparavant, nous n’avions eu des rushes d’une telle richesse dans leur continuité, due à l’extraordinaire tension qui règne durant les séances de thérapie de couple. Jamais, sur d’autres films, nous n’avions eu le sentiment qu’en choisissant une caméra ou une autre (par exemple l’image de la caméra cadrant Monsieur ou celle de l’autre caméra cadrant Madame), cela orienterait autant l’histoire…  

Ceci étant, au montage, quelques principes simples nous ont guidé :  enlever toute occurrence qui mettait en cause une tierce personne ; couper les passages trop personnels ou trop singuliers ; sélectionner les moments qui pouvaient concerner, interpeller, le plus de monde possible ; puis procéder, d’une séquence à l’autre par association d’idées de thèmes… Nous avons voulu que chacun des six couples filmés puisse être un morceau d’un puzzle formant un « couple générique ».

 

Vous êtes un couple de réalisateurs, également en couple « à la ville », ce tournage a-t-il eu une incidence sur votre propre couple ?

Indéniablement, même s’il est dur d’évaluer dans quelle mesure ! Commençons par dire que si nous n’avons jamais fait de thérapie de couple, ni même envisagé d’en faire, l’univers de la thérapie individuelle ne nous est étranger, ni à l’un, ni à l’autre. Ce qui est certain, c’est que de certaines situations que nous filmions pouvaient nous renvoyer à des moments que nous avions vécus, de manière moins aiguë, mais vécu tout de même… D’une autre manière, certains tournages soulevaient des problèmes que nous avions pas envisagés, mais qui étaient largement envisageable… C’est d’ailleurs lorsque nous avons constaté tous ces phénomènes, qui atteignaient également les autres membres de notre équipe, même s’ils ne tournaient pas en couple, que nous nous sommes dit que ce film pouvait avoir un intérêt pour le plus grand nombre…

 

Vous nindiquez pas, dans le film, ce que deviennent les couples que vous avez filmés ?

Non et c’est bien sûr volontaire : ce qu’ils deviennent, ce qu’ils sont devenus, savoir s’ils se sont séparés ou pas, ça leur appartient et ça n’est pas le propos du film. Nous nous ne sommes absolument pas inscrit dans une démarche assimilable à de la téléréalité où la vie des individus devient un jeu télévisé. Au contraire, nous avons voulu montrer des moments de réalité à la télévision, dans la cadre d’un documentaire, et ces moments de réalité –vécus par six couples- sont là pour questionner la notion de couple. Passé ce questionnement que nous proposons en miroir aux téléspectateurs, ce qu’il est advenu des couples filmés est une autre histoire et ce n’est pas celle que nous voulions raconter.

 

Propos recueillis par Florian Lobstein

 

  1.  : Le cinéma direct est un courant du cinéma documentaire qui a vu le jour en Amérique du Nord, au Canada et aux États-Unis, entre 1958 et 1962. Dans son acception initiale, il se caractérise par un désir de capter directement le réel et d’en transmettre la vérité (…). On parle aussi parfois de cinéma vérité. (Wikipedia)

 

sep

 

Biographie de Stéphanie Molez

 

Réalisatrice

Co-réalisatrice de « Couple ... Quitte ou double ? »

65’ ( France 2, 2016)

 

Co-réalisatrice de « 14-18, la guerre en chansons »

52’ (France 3, 2014)

 

Co-réalisatrice de « Hôpital : attention danger ? »

90’ (France 2, 2012)

 

Co-réalisatrice de « L’envers du tableau »

90’ (France 2, 2010)

Réalisatrice de « Qui m’aime nous suive »
13' (Théâtre & Cie, Arte 2008)

 

Co-réalisatrice de « Gauche / Droite, d’un côté ou de l’autre »

52’ (France 3 Lorraine Champagne Ardennes, 2008)

 

Co-réalisatrice de « Option : solidarité ! », prix Enfance et jeunesse, Clermont-Ferrand

26’ (France 2, 2007)

 

Co-réalisatrice de « Sciences, portes ouvertes »

52’ (distribution au catalogue du Centre National de Documentation Pédagogique, 2007)

 

Monteuse

 

« Couple... Quitte ou double ? »

65, (France 2, 2010)

 

« Bondy Blog, portraits de famille »

52’ Réalisation : Julien Dubois (France ô)

 

« 14-18, la guerre en chansons »

52’ (France 3, 2014)

 

« Hôpital : attention danger ? »

90’ (France 2, 2012).

 

« Le journal des sans-papiers » (monteuse additionnelle)

60’ Réalisation : José Chidlovsky & Rabeha el Bouhati (France 2, en cours de montage)

 

« L’envers du tableau »

90’ (France 2, 2010)

 

« À contre-voie : Philippe Meirieu, pédagogue »

52’ Réalisation : Thierry Kübler (Cap Canal, 2009)

 

« Gauche / Droite, d’un côté ou de l’autre ? »

52’ Réalisation : Thierry Kübler (France 3 Lorraine Champagne Ardennes, 2008)

Théâtre & Cie : trois épisodes
Réalisation : Blandine Armand et Jean-Christophe Victor (Arte 2008, 2007)

«Option : solidarité ! », prix Enfance et jeunesse, Clermont-Ferrand

26’ (France 2, 2007)

 

« Sciences, portes ouvertes »

52’ (distribution au catalogue du Centre National de Documentation Pédagogique , 2007)

 

« Bled musique à l’usine »

(52’). Réalisation : Samia Chala (Production : Sea Films, Téléssonne. 2005)

 

« Le Salon de coiffure »

 23’. Réalisation : Samia Chala (Production : Bartala Films, Public Sénat. 2005)

 

barre séparatrice

 

Biographie de Thierry Kubler

 

Auteur, co-réalisateur avec Stéphanie Molez de « Couple... Quitte ou double ? »

65’ ( France 2, 2016)

 

Mise en place du concept et supervision des deux premiers épisodes de la série documentaire « Bondy Blog Inside »

52’ (France ô, 2015)

 

Auteur-réalisateur de 4 épisodes de « Square, le magazine des idées »

4x26’ (Arte, 2015)

 

Auteur, co-réalisateur avec Stéphanie Molez de « 14-18, la guerre en chansons »

52’ (France 3, 2014)

 

Auteur, co-réalisateur avec Stéphanie Molez de « Hôpital : attention danger ? »

90’ (France 2, 2012). Nommé au Festival des films de politique publique. Prix de la santé, Ecollywood, Lille 2014

 

Auteur, co-réalisateur avec Stéphanie Molez de « L’envers du tableau noir »

96’ (France 2, 2010)

 

Auteur-réalisateur de « À contre-voie : Philippe Meirieu, pédagogue »

52’ (Cap Canal & Réaction en chaînes, 2009)

 

Auteur, co-réalisateur avec Stéphanie Molez de « Gauche / Droite, d’un côté ou de l’autre »

52’ (France 3 Lorraine Champagne Ardennes, 2008)

 

Auteur, co-réalisateur avec Stéphanie Molez de « Option : solidarité ! », prix Enfance et jeunesse, Clermont-Ferrand

26’ (France 2, 2007)

 

Auteur-réalisateur de « Ismael Kachtihi, la blancheur du sang »

26’ (France 3 Lorraine Champagne Ardennes, 2007)

 

Auteur-réalisateur de « Ma parole ! »

26’ (France 2, 2006)

 

Auteur et co-réalisateur avec Stéphanie Molez de « Sciences, portes ouvertes »

52’ (distribution au catalogue du Centre National de Documentation Pédagogique, 2007)

 

Auteur-réalisateur de « Franz Bartelt, un balcon à Nouzon »,

26’ (France 3 Lorraine Champagne Ardennes, 2005)

 

Auteur-réalisateur de « Hello Ferré »

Version 58' (France 2, 2003 et 2005), 75 ' (France 5, 2003), 52' (RTBF, TV Catalogne, TV Québec)

 

Co-concepteur, avec Philippe Meirieu, de la série « L’éducation en questions»

26 x 13’. Réalisation du pilote et de 8 épisodes (France 5, 2000-2001)

 

Auteur-réalisateur de « Quand la violence fait école »

30', soirée théma sur la violence à l’école (Arte/ZDF, 1997)

 

Auteur-réalisateur de  « Voleurs d'enfance »

20', soirée théma sur le travail des enfants (Arte/SWF, 1996)

 

Co-auteur et réalisateur de « Tous adeptes ? »

52', soirée théma sur les sectes (Arte/WDR 1996. Planète 1997. WDR, 1999)

 

Auteur et co-réalisateur d' « Avoue Cognacq-Jay »

52', (France 2, 1995. Planète, 1997)

 

barre séparatrice

 

Auteur-réalisateur de « La lecture buissonnière »

52', soirée théma sur l’illettrisme (Arte /SWF, 1994)

 

Auteur et co-réalisateur de « Lettres d'Illettrie »

26', soirée théma sur l’illettrisme (Arte /SWF,  1994)

 

Auteur-réalisateur de « Izblejika Televidja, la télévision des réfugiés »

26',  (Forum de l'humanitaire, Bruxelles 1994)

 

Auteur-réalisateur de « Chili, la mémoire et l'oubli »

26', (Arte/ SWF1993. Planète, 1997)

logo Infrarouge

 

FICHE TECHNIQUE

Un film inédit écrit et réalisé par Stéphanie Molez et Thierry Kubler

Produit par Julie Perris

Une production Zadig Productions

Avec la participation de France télévisions 

Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l'Image animée

Unité de programmes documentaires et magazines culturels de France 2 : Catherine Alvaresse,  Barbara Hurel et Anne Roucan
 

Quartier impopulaire
 

Le rendez-vous Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur twitter via le hashtag #infrarouge.

Le documentaire est disponible en visionnage sur le site francetvpreview:
https://www.francetvpreview.fr/

 

Pictogramme francetvpro
Pictogramme Phototélé
Pictogramme France.tv Preview
Pictogramme Instagram france 2