Les programmes de la semaine 12

À ne pas manquer cette semaine !
 

▶ Spectacle - Arte Vivu - "Sœurs, Suredi" - Samedi 16 mars à 21h40

Spectacle écrit par Pascal Rambert, mis en scène et joué à l'Aghja par Delia et Danaé Sepulcre Nativi.
2 sœurs viennent de perdre leur mère. Leur règlement de compte commence là où la douleur de la perte les pousse à se dire l’essentiel, tout ce qu’elles n’ont jamais osé se dire.
Au-delà de la haine, leur amour inconditionnel et leur lien de sang.
« Pour nous, jouer cette pièce, c’est jouer du trivial, du viscéral, dans une langue qu’offre Pascal Rambert qui tranche et transperce les cœurs et les âmes.
C’est jouer le lien le plus déchirant et intime qu’ont traversé 2 cœurs, ensemble et séparément.
Nous aimerions y intégrer la langue corse également, selon notre envie et sous l’approbation encourageante de Pascal Rambert. Ce sera un travail minutieux et particulièrement ambitieux pour que la langue soit respectée et jaillisse du fond des âmes de ces 2 sœurs déchirées et pourtant vivantes, face à face. »

▶ Magazine - Mémoire Courte - "1980, la première femme emprisonnée pour ses liens avec le FLNC"  - Mardi 19 mars à 20h45 

Qui se souvient de Colette Meynard en Corse aujourd'hui ? Elle est pourtant la première femme à avoir été emprisonnée dans le cadre de la lutte nationaliste corse. 
Cette militante continentale d’extrême-gauche est condamnée par la Cour de sureté de l’État pour l’aide qu’elle apporte au FLNC à se procurer des armes.
Elle est décédée à Paris en 2012, sans aucun écho en Corse. 
Luc, en compagnie de son témoin principal, Pantaléon Alessandri, ancien chef militaire du FLNC, et de ses invités (avec notamment l'historien Jean-Marie Arrighi, l'artiste Patrizia Gattaceca ou encore Marie-Jeanne Nicoli du collectif "Donni Corsi") poseront la question de la place les femmes dans la lutte indépendantiste au sein du FLNC. Il s'interrogeront aussi sur ce fait troublant qui laisse penser que, malgré leur forte implication, il semble que leurs actions aient été évincées du "récit national".

▶ Magazine - Democratia - "Micro-États et nazisme : entre compromis et collaboration" - Mardi 19 mars à 20h45

Democrartia revient avec 2 documentaires écrits et réalisé par Edoardo Malvenuti, pour illustrer une thématique entre histoire et géopolitique. Pour ce mois de mars, focus sur les relations au nazisme de 2 "Micro-États" bien connus en France, mais aussi dans le monde, puisqu'il s'agît du Vatican et de Monaco. Le premier film, "Ego te absolvo : un réseau nazi au Vatican" nous ramène à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Une filière d’exfiltration de criminels nazis se met en place en Italie en s’appuyant sur la délivrance par le Vatican de passeports de la Croix-Rouge.
Cela se fait grâce à la section allemande d’une commission d’assistance pontificale aux réfugiés de guerre qui est confiée à l’évêque Alois Hudal, le prélat le plus pro-nazi de toute la hiérarchie catholique.
Ce dernier faisait délivrer des passeports qui permettaient d’exfiltrer par le port de Gênes des criminels du Troisième Reich... 
Le second documentaire, "Monaco, tout ce qui brille n'est pas or" nous ramène à une histoire sombre et méconnue, celle de la collaboration économique et politique de la Principauté avec l’Allemagne nazie.
Une page noire de l’histoire du Rocher durant laquelle naissent les racines de son actuel statut de paradis fiscal occulte et convoité…

▶ Soirée spéciale - "La Corse dans l'œil  de Kyrn, parties 1 & 2" - Jeudi 21 mars à 20h45 

ViaStella vous propose de découvrir ou de redécouvrir l'histoire d'un journal qui a bouleversé l'image et, au-delà, le rôle de la presse en Corse dans les années 70.
Pendant 20 ans, Kyrn, mensuel créé par Aimé Pietri, puis hebdomadaire à sa "reprise" 10 ans plus tard par Dominique Alfonsi, va témoigner et interroger la société corse dans sa diversité, dans ses contradictions et ses crises. Journal précurseur, Kyrn connaitra une formidable adhésion des lecteurs. Il révolutionne le rôle de la presse régionale et s'inscrit comme un magazine de référence pour l'île, mais aussi pour des questions méditerranéennes. Il a aussi été le témoin et l'acteur du mouvement du Riaquistu qu'il accompagna éditorialement.
Ces 2 documentaires de 52 minutes réalisés par Jean Froment, et écrits par Sandra Alfonsi et Sampiero Sanguinetti, nous plongent dans cette aventure médiatique unique.

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