"S’il faut nous battre, nous nous battrons. Vous nous tuerez dix hommes mais nous vous en tuerons un, et c’est vous qui finirez par vous lasser".
Hô Chi Minh
« Il est inimaginable qu’après quatre années d’occupation, les Français ne reconnaissent pas le visage qui est aujourd’hui le leur en Indochine, ne voient-ils pas que c’est le visage des Allemands en France ? »
Jean-Paul Sartre, dans la revue les Temps Modernes
"Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée ! Que chacun combatte le colonialisme".
Hô Chi Minh
"Il faut 500 000 hommes pour vaincre. Sinon, autant traiter tout de suite, accorder l'indépendance et faire l'économie d'une guerre ingagnable".
Le général Leclerc
"Le premier village qui nous tombe sous la main, on l’a mis à sac et à sang. Il ne fallait pas qu’ils commencent ; donc on brûle le village, les hommes sont faits prisonniers ; pour les femmes, elles ont toutes droit à la redingote en sapin. Ce que je viens de retracer pour toi, ce n’est qu’une simple anecdote de guerre ici".
Le sergent Jean-Claude Messemane
"Je ne sais à quoi je pensais, si ce n'est à tuer les Français. Cela m'obsédait. Mais tout le monde pensait à ça. Ce que nous ferions quand nous grandirions : tuer les Français".
Nguyen Cong Hoan, un jeune adolescent touché par une balle française
"Nous n'avons tout simplement pas les moyens d'imposer la solution militaire que nous espérons depuis si longtemps. Ayez le courage de regarder la vérité en face".
Pierre Mendès France
"Les avions piquent, et c’est l’enfer qui s’ouvre devant mes yeux. Une flamme immense qui se propage sur des centaines de mètres et qui sème la terreur dans les rangs des combattants. Le napalm. Le feu qui tombe du ciel. Les hommes fuient et je ne peux plus les retenir".
Ngo Van Chieu, combattant vietminh
"Nous souffrons moralement de cet abandon du peuple français... Nous n'acceptons pas que nos sacrifices soient inutiles... J'ai perdu des amis très chers. Quelquefois, quand je pense à eux, des larmes me montent aux yeux".
Yves Arbellot, soldat français
"A Dien Bien Phu, nous nous sommes attachés comme une chèvre à son piquet. Nous sommes la proie chargée d'attirer le tigre vietminh. Cette situation ne me plait guère".
Lucien le Boudec
"Le déluge de feu de l'adversaire continue de s'abattre. Le seul moyen de s'en tirer est de foncer en avant et sans hésitation, de toute façon nous allons mourir si nous restons couchés. Nous bondissons de nos abris en courant à toute vitesse d’une seule traite vers les barbelés. Devant l'endroit où l'on doit ouvrir une brèche, morts et blessés s'entassent. Nous devons les laisser et continuer notre progression … La moitié de notre bataillon est mort ou blessé".
Soldat vietminh
Indochine
Une guerre oubliée
Durée
100 min
Un film réalisé par
David Korn-Brzoza
Un film écrit par
David Korn-Brzoza et Olivier Wieviorka
Raconté par
Philippe Torreton
Conseiller historique
Pierre Journoud
Une coproduction
Cinétévé
Fabienne Servan Schreiber et Fatma Tarhouni
ECPAD
Laurent Veyssière
Avec le soutien de
la PROCIREP
Société des Producteurs et de l’ANGOA
la Région Île-de-France
En partenariat avec
le CNC
Avec la participation
Asharq News Services
AMC Networks International Southern Europe de Mediawan Thematics pour Toute l’Histoire.
Avec la participation de
France Télévisions
Unité documentaires
Antonio Grigolini
Emmanuel Migeot
Clémence Coppey
À voir sur
francetv.preview