Temps Fort Semaine 16
Ce mois-ci dans « Tout en Doc », Stéphanie Octavia vous propose de revivre le scandale du Crédit Martiniquais, à travers le regard de l’enfant d’une des employées de cette banque mythique chez nous, et plus tard en Guadeloupe, en Guyane et même à Paris...
Nous vous proposons de découvrir un documentaire autobiographique signé du réalisateur Olivier Ozier Lafontaine : "La Banque, Maman et Moi".
À l’époque, il entame ses études dans l’Hexagone en 1999, l’année de la chute de la banque et par conséquent celle où sa maman se retrouve sans emploi.
77 ans après sa création, le Crédit Martiniquais disparait après son rachat par la Bred. Et s’en suivra une série de procès très médiatiques avec un épilogue plutôt décevant pour beaucoup.
Avec son invité, Stéphanie Octavia reviendra sur cette affaire mais aussi sur l’évolution du système bancaire en Martinique depuis cette époque.
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52 minutes
Présentation
Stéphanie Octavia
Production
France Télévisions/Martinique la 1ère
2024
Disponible pendant 365 jours sur www.la1ere.francetvinfo.fr/martinique/
La Banque, Maman et Moi
En 1999, la deuxième plus importante banque de la Martinique disparaît dans l’incrédulité générale.
Fondé en 1922 et surnommé la banque des békés, le Crédit Martiniquais compte, au moment de sa disparition, près de 60.000 comptes courants et 10.000 comptes professionnels répartis en Martinique, Guadeloupe, Guyane et à Paris.
La banque accumule alors plus de 220 millions d’euros de dettes et créances douteuses (1,5 milliards de francs). Rapporté à la population, c’est 6,5 fois plus que la dette du Crédit Lyonnais qui a marqué les années 1990 en France Hexagonale.
Ce séisme économique a des répercussions à l’échelle nationale, amplifiées par une presse fascinée par le « mythe Béké ». L’État se voit contraint d’intervenir et se porte garant des dépôts des clients afin d’éviter un tsunami social.
Les secousses seront ressenties au sein même de ma propre cellule familiale. J’ai alors 21 ans et cette banque m’a accompagné depuis ma naissance. Ma mère, elle, après un quart de siècle de bons et loyaux services en tant que cadre au Crédit Martiniquais, se retrouve sans emploi.
Documentaire — Un film écrit par : Olivier Ozier Lafontaine et Eddylia Eugène Mormin — Réalisateur : Olivier Ozier Lafontaine — Producteur : Olivier Roncin — Production : Paramonti — Coproduction : France Télévisions/Martinique la 1ère — Avec le soutien de : La Collectivité Territoriale de Martinique et du Ministère Chargé des Outre-Mer — Avec la participation du : Centre National du Cinéma et de l'Image Animée — Durée 52 min — 2024