Matavaa o te henua enana 2023

Le matavaa continu sur Polynésie La 1ère, découvrez  la délégation de Tahuata. 

Composée de 5 associations, la délégation TAMA ENANA NO TAHITI s’est déjà présentée  en tant que telle lors du MATAVAA de 2011 à NUKU HIVA sur le thème :  TE A’ITUA. Forte d’à peine une soixantaine de membres du fait de critères sélectifs (les  TAMA ENANA NO TAHITI étaient alors considérés comme des « invités »), l’ouverture  voulue par le COMOTHE cette année a permis cette fois ci de réunir plus de 130  membres au sein de cette délégation.  

La majorité des associations constituant la délégation a déjà vécu de nombreux  MATAVAA. Celui de UA POU en 2019 a démontré, à nouveau, la volonté des TAMA  ENANA NO TAHITI de se rassembler et de ne faire qu’un pour ce retour aux sources.  Plus de 120 membres provenant de 4 associations se sont alors déplacés au titre de  « TOKO HENUA ».  

Au-delà du travail de perpétuation de la culture marquisienne dans les nombreux  spectacles de danses ou/et ateliers de démonstration produits régulièrement sur TAHITI et au-delà, il faut souligner le travail de ces associations vis-à-vis de la jeunesse  marquisienne des îles (en scolarité à TAHITI) mais également des enfants de sang  marquisien nés à TAHITI et n’ayant pas vécus dans l’archipel.  

Transmettre ce savoir ancestral aux plus jeunes est l’essence même de ces associations,  qu’elles soient de TAHITI mais également d’ailleurs.  

Les « Tama Enana No Tahiti » nous font embarquer à bord de leur pirogue pour un  voyage retour sur leurs terres ancestrales :  

C’est une pirogue construite au temps KAKIU et qui représentait alors le seul  moyen de transport. « Eia te vaka ! Te Vaka a te tau tama enana ».  Au fil du voyage, le seul moyen qui nous rattachait à nos racines était notre  culture au travers des chants et danses, repas, rassemblements.  « Ua va’a TE MATA ENANA ».  

Tout au long de notre voyage, notre jeunesse arrivait, petit à petit, et  grandissait toujours avec cette âme enana, malgré le déracinement.  Beaucoup d’entre eux débarquèrent sur terre, poussés par la soif de  découverte ou pour suivre une voie différente. Malgré l’éloignement, la force  de l’enracinement à leur henua et leurs origines les maintenait dans ce  combat pour rester au plus proche de leur héritage culturel. Ainsi, beaucoup  se plongèrent dans l’écriture au travers du « Patutiki Tiki », des chants et  danses en aidant au développement des « Pupu Koina ».  « A KAPUTU NUI tatou ».