La mer est ronde (3/3) : De la source à la mer

Le voyage d'une goutte d'eau 
Un film réalisé par Sébastien Thiébot (France 3 Bretagne) 

Et si les sardines raffolaient des châtaignes ? Et si c'était la terre qui nourrissait la mer ?  Nous allons suivre le voyage d’une goutte d’eau, des forêts du centre de la Bretagne jusqu’à l’océan. Nous découvrirons comment les espèces marines dépendent des apports nutritifs de la terre et comment le plancton joue un rôle central dans ce cycle. Partons à la rencontre de scientifiques et de professionnels de la mer qui mettent en lumière ce lien souvent méconnu. 

L'huitre dépolluante
Un reportage de Célia Pétroni (France 3 Corse)

L’huître est un organisme filtreur incroyable. Elle peut purifier plus de 200 litres d'eau par jour. Ce modeste coquillage agit comme un véritable aspirateur des mers, retenant micro plastiques, pesticides et autres polluants. Les supers pouvoirs de l’huitre ont déjà été plébiscités à New York où d’ici 2035, plus d’un milliard d’huîtres seront réintroduites pour restaurer l’écosystème de la baie à l’embouchure de l’Hudson.
En Méditerranée, la plateforme de recherche scientifique Stella Mare a déjà testé les capacités du coquillage dans le port de Bastia. Plus de 80 000 huîtres ont été installées et les chercheurs ont démontré qu’elles pouvaient "bio-épurer" l’équivalent du volume d’eau du port en une semaine. Une nouvelle expérience pour tester leurs limites va être mise en place au large de la plage de la Marana à Bastia. 

Dans l’œil de Bilou
Un reportage réalisé par Adélaïde Castier

Roland Jourdain, dit Bilou, est le co-fondateur du Fonds Explore. Il présente sa chronique sur son bateau, We explore. Ce catamaran éco-responsable de 18 mètres de haut est composé à 50 % de fibre de lin. C’est la première fois qu’un multicoque de cette taille intègre autant de biomatériaux. Différentes technologies concernant notamment l’énergie du bord sont testées. We explore accueille à son bord différents types de missions avec des étudiants, des chercheurs, des artistes. L’académicien Erik Orsenna ambassadeur du projet le définit comme "une île de fonctionnement de We explore".