IRL propose de partir à la découverte de 7 lieux d’aisance situés dans des bars, des cabarets ou encore dans des universités avec comme « maître des chiottes », PV Nova. L’artiste donne la parole à des clients, des patrons d’établissement mais aussi, à des « spécialistes des graffitis » pour tenter de décortiquer ces tags et d’en comprendre les motivations. Les murs de chiottes sont un véritable trésor de liberté, un facebook sans algorithme !  Aujourd’hui, ce sont les seuls espaces à l’abri des regards où l’on peut être totalement seul avec soi-même.

Une serie documentaire en 7x8min. - Réalisatrice et auteure : Sophie Danger - Interprète : PV Nova – Productions : Camera One Télévision et France Télévisions Nouvelles Ecritures.

Un épisode inédit tous les lundis sur IRL jusqu’au 2 juillet

VOIR LE PREMIER EPISODE

Synopsis :
Les graffitis de chiottes font partie de notre quotidien sans que l’on n'y fasse plus vraiment attention. Pourtant ils sont là et bien là depuis des millénaires ! Contestations politiques, messages de sexe ou d’amour, réflexions philosophiques ou poétiques, art plus ou moins abstrait, on y trouve de tout et c'est PV Nova qui orchestre cette visite approfondie des WC de la région parisienne. Espace d’expression ultime où l’on peut se lâcher sans être vu, sans morale et sans censure, les waters sont-ils l'ultime Facebook (garanti sans algorythme) ?

Résumé des épisodes :

Episode 1. LE SEXE : Le graffiti de cul est un incontournable des messages de chiottes. Propositions indécentes, dessins de pénis et fantasmes inavouables : tout ce qu'il faut pour réveiller le pornographe qui sommeille en nous !
 

Episode 2. LA RÉVOLUTION : Les chiottes sont un lieu d’expression politique pur et dur ! Le révolutionnaire de guogues adore dézinguer le système et inciter à la résistance. Mais une révolution initiée dans les chiottes est-elle condamnée à faire plouf ?

Episode 3. L’ART : Souvent inspiré par ce qu’il a sous les yeux, l'artiste de chiottes a un penchant affirmé pour les dessins de bites. Pourtant l'art aux chiottes, n'est pas forcément un art de chiottes. Loin de là même.
 

Episode 4. LE GENRE : Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les graffitis de woua-woua ne sont pas le monopole des mecs. Et ça fait plaisir ! Mais est-ce que les filles et les garçons écrivent la même chose aux WC ?
 

Episode 5. L’AMOUR : Non, il n’y a pas que des messages explicites dans les chiottes. Le graffiti d’amour fait de la résistance. A croire que Cupidon n’est regardant ni en ce qui concerne le lieu, ni en ce qui concerne l’odeur.

Episode 6. L’ECOLE : Il n’y a pas que dans les bars que les graffitis de chiottes s'épanouissent. Les WC des lycées et des facs servent de défouloir aux étudiants qui y transitent. Élèvent-ils le débat ? Pas sûr.

Episode 7. LA HAINE : Le haineux a la fâcheuse habitude de se servir des murs de chiottes pour déverser ses humeurs visqueuses. Les WC publics sont-ils le lieu de convergence de tous les méchants de la planète ?

PV Nova.
De son vrai nom Paul-Victor Vettes, PV Nova est un musicien multi-instrumentiste, vidéaste, acteur et producteur français. Il a également scénarisé une histoire parue dans l'album collectif Disquette chez Dupuis. Très actif sur les réseaux sociaux et sur YouTube, il publie de nombreuses vidéos de vulgarisation des styles musicaux et il partage ses projets de création artistique. Il est aussi connu pour sa participation au groupe Les Franglaises.

La réalisatrice / auteure : Sophie Danger.
Après avoir tenté d’être danseuse puis psychanalyste, Sophie Danger a finalement commencé une carrière de journaliste sportif. C’est au journal L’Équipe qu’elle signe ses premiers papiers puis parcourt le globe pour couvrir principalement le tennis et l’athlétisme pour la télévision. De la présentation de JT à la réalisation de sujets longs, de sujets longs en pastilles et de pastilles en magazines, elle se confronte à tous les univers et tous les formats, puis elle réalise son premier documentaire et une série dédiée aux présidents de la Ligue 1. Depuis, elle a décidé de se consacrer encore un peu moins à la danse et davantage au documentaire.