Giselle suivi de La bella Otero

 Giselle

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Le célèbre ballet romantique Giselle n’a pas livré tous ses secrets. Et quand il est scénographié par Matali Crasset l’une des figures les plus singulières du design actuel, la danse effectue une sorte de grand écart entre tradition et modernité.

« Le récit de Giselle —précise Matali Crasset— nous parle de manière très directe et universelle. Il évoque la confrontation entre deux mondes : le monde d’en haut, déconnecté des réalités ; et le monde d’en bas, qui a les pieds sur terre et qui défend la culture du vivant. Il ne s’agit pas de parler d’écologie directement mais de contextualiser avec les luttes contemporaines. Giselle reste un ballet classique dans lequel le personnage principal est en fait le tutu : un cône qui devient la forme leitmotiv de toute la scénographie et des costumes. ». 

Dans cette nouvelle production, au traitement très graphique en trois dimensions, les gestes des danseurs n’ont pas changé, tout comme les tutus romantiques. Cette histoire éternelle se poursuit simplement dans un nouveau cadre.

Suivi de : 

La Bella Otero

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Créé et mis en scène par Rubén Olmo, La bella Otero raconte l'histoire d'une femme qui s'invente des origines et un destin pour atteindre le sommet, et finit finalement seule et oubliée. Considéré comme un "ballet lyrique" au sens le plus large du terme, c'est un spectacle grandiose, tant par le nombre de danseurs que par la mise en scène qui recrée l'univers de la Belle Époque à Paris. Et c’est la grande danseuse de flamenco Patricia Guerrero qui incarne le personnage principal