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L’amande s’est imposée comme un « super-aliment », un fruit sec très tendance qui renfermerait une mine de bienfaits : riche en vitamine E, en Oméga 3, elle diminuerait le cholestérol et les risques cardio-vasculaires. Parce qu’elle serait un aliment santé par excellence, plébiscitée par les nutritionnistes, les Français en consomment deux fois plus qu’il y a dix ans.
Dans les supermarchés, les industriels ont réussi à appliquer une stratégie simple et diablement efficace : des amandes, à tous les rayons.
Résultat, elle est devenue un produit de luxe avec un prix multiplié par 5 en moins de 10 ans.
Portée par un marché en pleine croissance, la France commence timidement à relancer sa filière. Mais les 1500 tonnes produites chaque année sont bien loin de satisfaire la consommation française qui avoisine les 30 000 tonnes par an.
Pour répondre à une demande mondiale qui explose, un pays la produit par montagnes : les Etats-Unis. L’état de Californie fournit à lui seul 82% de la production mondiale.
Mais cet engouement n’est pas sans conséquences… En Californie, l’amande est responsable d’un désastre écologique. Depuis 4 ans maintenant, la Californie subit une sécheresse sans fin, la plus importante de son histoire. La culture de l’Amande étant l’une des plus grosses consommatrices d’eau de l’état.
Alors, l’amande que nous consommons est-elle éthique ? Comment est-elle devenue l’un des fruits secs les plus consommés en France ? Les bienfaits nutritionnels qu’on lui prête sont-ils bien réels ? Nous avons voulu connaître la vérité sur ce fruit que nous consommons sans nous poser de questions.