Une série documentaire France TV Slash

Féroces

Disponible dès le mercredi 18 septembre à 6.00 sur france.tv

FÉROCES – Une histoire d’infiltrés est une série qui raconte le militantisme d’aujourd’hui par le sujet clivant qu’est la cause animale. Elle s’attache à comprendre le parcours de ces citoyens engagés, et ce qui les amène à s’y consacrer corps et âme. Du militant devenu vegan à la suite du visionnage d’une vidéo de L214 aux infiltrés qui dévoilent les enquêtes, leur transition, récente ou plus ancienne, a changé leur vie et celle de leur entourage.

La série
Occupation d’un fast-food, infiltration dans un équipage de chasse et caméras cachées, « libération » d’animaux dans un abattoir, manifestation de grande ampleur... Les militants animalistes se battent pour la cause des animaux, quitte à enfreindre la légalité. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour défendre leurs idées ?



Episode 1 - Les infiltré(e)s
Les activistes se confrontent à la réalité du terrain et préparent les actions, souvent périlleuses. Entre infiltrations dans des abattoirs et dans un équipage de chasse, Nina et Thomas risquent gros pour filmer et révéler une réalité inadmissible à leurs yeux. Tiphaine organise une opération top secret, et Kilian n’a qu’un objectif, changer les mentalités.

Episode 2 - Délivrance
C’est le grand jour pour Tiphaine et son équipe. Ils vont mener une opération délicate, dans l'obscurité, pour « libérer » des poulets d’un abattoir. Du côté de Nina et de Thomas, les infiltrations se poursuivent et affectent le moral des activistes. La tension monte alors que la possibilité de se faire démasquer plane. Parviendront-ils à poursuivre leur mission sans être découverts ?

Episode 3 - Révélations
Activistes, militants et infiltrés nous racontent les chemins qui les ont menés à consacrer leur vie à la cause animale. Comment leur engagement affecte-t-il leurs relations personnelles, leurs carrières et leur équilibre ?

Episode 4 - Seul (e) contre tous
Des vidéos choquantes d’abattoirs et de scènes de chasse, diffusées par L214 et One Voice, secouent le débat public : Médias et politiques se saisissent du sujet tandis que éleveurs et chasseurs expriment leurs réserves et leurs points de vue. Kilian n’en a pas fini avec sa mère, et les vaches se portent bien.

 

NOTE D’INTENTION
La question de notre rapport aux animaux est l’une des grandes interrogations de l’Occident moderne. En l’espace de seulement quelques décennies, une bascule s’est amorcée : les circassiens, jusqu’à peu héros des chapiteaux, sont devenus persona non grata dans les communes. Les chasseurs, qui revêtaient à la fin du siècle passé les traits de l’ancêtre débonnaire, ne sont plus vus que par le prisme de la violence. Quant aux élevages industriels, promesses après-guerre d’une alimentation protéinée pour tous, ils nous placent désormais face à cette question vertigineuse : avec l’explosion de la consommation de viande, peut-on continuer d’abattre en masse ceux que le code civil définit depuis 2015 comme des « êtres sensibles » ? En réponse émerge depuis peu une nouvelle forme de radicalité : celle d’animalistes prônant, non seulement l’amélioration des conditions d’élevage, mais plus encore la fin totale de l’exploitation
animale.
Ils sont jeunes, souvent végans et antispécistes. Ils agissent en simples militants ou en adeptes de l’action directe. Pour imposer leur message, ils sont prêts à tout. Ils pénètrent des propriétés privées pour voler des images, adoptent de fausses identités pour mieux approcher ceux dont ils dénoncent les pratiques. Ils n’hésitent pas à prendre des risques, judiciaires a minima, quand ce n’est pas leur vie-même qu’ils mettent en péril. Pour eux, la fin justifie tous les moyens. Leur jusque-boutisme pose question mais ils nous placent face à une responsabilité : repenser notre rapport au vivant. Dresser leur portrait, c’est poser une loupe sur les profondes mutations qui traversent notre société. C’est aussi s’interroger sur l’engagement et la légitimité des modes d’action. L’outrance dont certains usent n’est-elle pas contre-productive ? Une cause, aussi juste soit- elle, peut-elle se défendre au prix de la stigmatisation de métiers, de personnes ? A l’inverse, n’est-ce pas le propre des grandes révolutions sociétales que de s’amorcer dans la radicalité ? Une nouvelle ère peut-elle advenir sans un peu de « casse » ? C’est sur cette toile de fond que FÉROCES tissera la trajectoire de plusieurs personnages. Certains sont des figures nouvelles dans les médias. Car si le spectateur ou le consommateur de réseaux sociaux a déjà visionné des images volées d’abattoirs ou d’équipages de chasse, jamais il n’a eu les moyens de savoir comment elles avaient été tournées, ni à quel prix. A cet aune, la participation de ces infiltrés, figures modernes de l’espion oeuvrant dans l’ombre pour sa cause, donneront au documentaire un caractère inédit.

Une série de 4 x 20 min

Réalisation
Nicolas Combalbert

Ecrit par
Aurélie Jacques et Nicolas Combalbert

Production
IMAGISSIME/MEDIAWAN

Avec le soutien du CNC
Avec la participation de France Télévisions

Unité documentaires
Antonio Grigolini
Julie Grivaux
Matthieu Brière
Marie-Emmanuelle Wamanisa

 

À voir sur 
francetv.preview

Disponible sur
 © france.tv

Anne Reverberi
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