Communiqué de presse
Plongez dans Mémoires, une collection documentaire et culturelle inédite qui vous invite à explorer le patrimoine matériel et immatériel de la Nouvelle-Calédonie. À travers huit films de 26 minutes, cette série parcourt de manière chronologique les différentes époques de l'histoire du territoire, ses légendes, ses vestiges, ses objets, et les œuvres artistiques qui ont façonné l'identité culturelle du "Caillou" d'hier à aujourd'hui.
Chaque épisode est consacré à une période historique emblématique, allant de la pirogue aux œuvres contemporaines, en passant par les poteries Lapita et la case kanak. Mémoires propose une vision croisée de l'histoire à travers les témoignages d'historiens, d'artistes, de gardiens de la mémoire, et de citoyens porteurs de traces du passé, qu'elles soient physiques ou orales.
Une aventure passionnante, riche en savoirs et en émotions, qui reflète toute la diversité de la Calédonie.
1 : Migrations Pacifique
Ce premier film raconte la conquête du Pacifique par les peuples austronésiens. Les ancêtres des Océaniens partis du sud de la Chine font souche au cours des quatre derniers millénaires sur les îles de l'océan Pacifique. Pour cela ils embarquent sur des pirogues à balancier. Ils se dirigent avec les étoiles et posent les pieds en Nouvelle-Calédonie il y a 3500 ans. La pirogue est l'un des emblèmes les plus connus de ce peuple qui servit aussi bien pour la navigation que pour la pêche. Ces pirogues ont traversé les millénaires et sont toujours utilisées aujourd'hui à l'île des Pins.
Avec des historiens, des archéologues, des piroguiers, ce premier film revisitera cette période historique depuis les temps géologiques jusqu'à aujourd'hui, à travers ces magnifiques pirogues, leur histoire, leur fonctionnement, leurs légendes et leurs évolutions, ainsi que les clans qui en gardent les secrets de fabrication.
Réalisation : Maï Leflochmoën
Production : Amborella productions / Aligal production / NC la 1ère
Durée : 26 minutes
Les résumés des épisodes
2 : Les Lapita
Ce deuxième film explorera la période de sédentarisation et la naissance du peuple kanak sur l'archipel calédonien à partir de -1500 ans avant Jésus-Christ. Cette sédentarisation s'accompagne de la confection d'objets retrouvés sur le littoral lors de fouilles archéologiques. Outils lithiques : pierres taillées, pierres polies et matériels de mouture, gourdes...
Parmi les objets les plus emblématiques de cette période, les fameuses poteries de type Lapita, caractéristiques des premières implantations océaniennes.
Les premières fouilles archéologiques menées à Foué, à Koné, en 1952 par Gifford et Shutler ont donné le nom Lapita à l'ensemble culturel.
Nous partons sur les traces d'un descendant de Kanak ayant travaillé sur ce chantier de fouille.
Ces peuples premiers laissent aussi en héritage au coeur de la société kanak d'aujourd'hui les ignames et taros. Plus que des tubercules, ils sont devenus un véritable patrimoine qui rythme la vie des tribus. À travers tous ces vestiges, ce deuxième film nous plongera dans cette époque fondatrice.
3 : Fondements d'une civilisation
Ce troisième film de la série explorera les objets, l'habitat, l'art et le patrimoine immatériel de la culture kanak d'hier à aujourd'hui. Un film où se mêlent intimement et indissociablement les objets et la parole, le sacré et le profane. La coutume kanak révèle sa richesse et sa complexité. Une coutume faite de paroles mais aussi d'objets au sens large. La case est surtout symbolique de la structuration de la société Kanak, tant dans sa forme, dans ses légendes, dans ses oeuvres d'art, ses symboles.
Elle est en effet est une cartographie de l'organisation sociale du peuple kanak. Des petits chefs du Wetr à Lifou nous racontent ce lien entre la vie sociale et la case. Tandis qu'au Centre Culturel Tjibaou, la Case du Nord est reconstruite. Un chantier que nous suivons pour la force de sa symbolique.
4 : Premiers contacts
Ce film s'intéresse à la période où les premiers Européens foulent le sol calédonien. Il y a d'abord les explorateurs, puis les commerçants (santaliers, baleiniers...) de passage ou qui se sédentarisent, puis les missionnaires.
Cette période apporte de profondes transformations, que ce soit dans la manière d'habiter ou dans la façon d'utiliser les objets, de modifier les outils et l'environnement. L'arrivée des missionnaires va modifier en profondeur les traditions, les croyances et les relations entre les gens.
La robe mission, elle aussi de coton, va couvrir les corps. Mais elle deviendra ensuite un symbole de revendication puis un objet culturel. Aujourd'hui, des créatrices kanak comme européennes, réadaptent la robe mission, devenue robe traditionnelle.