Communiqué de presse
Cette série documentaire en 3 épisodes emmène le youtubeur Louis San vers un voyage fantastique à travers le Japon et son folklore pour découvrir les yōkai, ces petits monstres espiègles qui habitent le quotidien des Japonais depuis la création même du pays et qui peuplent désormais la pop culture mondiale.
Et si les yōkai étaient à la base de la pop culture japonaise ?
Les yōkai sont des petits monstres ou de gros démons issus du folklore japonais. Ils se cachent à travers les nombreuses îles de l'archipel, dans les recoins des maisons, dans les bois où la nature est reine et dans les rêves des enfants. Leurs pouvoirs sont tantôt maléfiques, tantôt protecteurs et ils hantent les mythes du Japon depuis des temps immémoriaux.
Mais, depuis quelques années, cette culture déferle sur le monde à travers les mangas, les séries animées et leurs produits dérivés, jusqu'à être devenue omniprésente aujourd'hui. On ne peut pas lire un manga, regarder un anime ou jouer à un jeu vidéo sans que ces petits êtres fantasques montrent le bout de leur nez.
Cette série documentaire en 3 épisodes est une invitation, un voyage fantastique à travers le Japon et sa culture, pour découvrir ces petits monstres espiègles qui habitent le quotidien des Japonais depuis la création même du pays. Avec nous, le youtubeur et créateur de contenu Louis San, spécialiste de la pop culture japonaise, sera notre guide tout au long de cette aventure.
À travers une véritable chasse aux yōkai aux quatre coins des îles japonaises, nous partirons à la découverte de ces esprits farceurs et nous plongerons au cœur des légendes et des mythes qui les entourent.
Et, qui sait, peut-être arriverons-nous à en capturer un ?
Résumés des 3 premiers épisodes
Épisode 1 : Yokai et pop culture
Pour commencer ce long voyage, nous retrouvons Louis San chez lui à Tokyo. Constatant que les yōkai, une sous-classe de dieux et monstres de la culture japonaise, sont partout autour de lui dans la pop culture, le vidéaste décide de partir à la recherche de l'origine du mythe. Dans cette ville où la pop culture est partout, il comprend bien vite le rapprochement entre les yōkai et Pokemon, Naruto et des dizaines de licences. Il partira à la chasse à la relique dans un temple dédié aux kappa, sortes de yōkai qui rappellent les tortues ninja. Puis il nous fera connaître Shigeru Mizuki, premier mangaka à avoir popularisé les yōkai. Enfin, il se rendra sur le mont Takao, sanctuaire des yōkai guerriers et prochaine étape avant de quitter Tokyo pour la suite de son périple.
Épisode 2 : Des estampes au manga
Dans cet épisode, nous retrouvons Louis San à Kyoto, capitale culturelle du Japon. Il arpente ses rues pleines de yōkai et rencontre leur plus grand spécialiste qui lui exhume des estampes racontant l'histoire des yōkai, véritable manga avant l'heure. Puis il visite le musée des yōkai où la multitude de monstres et l'antique collection de cartes nous rappelle Pokemon. Enfin, il termine l'épisode en partant dans la campagne japonaise chasser le Tsuchinoko : un serpent yōkai légendaire dont la chasse attire chaque année des centaines de participants.
Épisode 3 : Animation, nature et mysticisme
Pour ce dernier épisode, Louis San part sur l'île de Yakushima, au sud du Japon, pour tenter d'approcher un yōkai endémique de l'île : le tanuki. Mais Yakushima sera aussi l'occasion de faire le lien entre la nature et les films d'animation du studio Ghibli. Cette île mystique et sauvage a inspiré Hayao Miyazaki et Isao Takahata pour Princesse Mononoké, Pompoko ou encore Mon voisin Totoro. Sur place, le vidéaste arpente des forêts peuplées d'arbres millénaires, de singes, de biches et de yōkai gardiens d'un paradis préservé.
Pour Louis San, et alors que le voyage touche à sa fin, le mystère demeure : arrivera-t-il à observer un yōkai ?
Yokai Panic
3 x 20 min
Ecriture et réalisation
Jace
Un voyage avec et raconté par
Louis San
Production
DeltaRocket
Big Company Prod
Avec la participation de
France TV Slash et du CNC
Unité documentaires
Antonio Grigolini
Julie Grivaux
Matthieu Brière
À voir sur
francetv.preview
Note d'intention
Mon histoire personnelle avec le Japon commence dès l’enfance. Ayant grandi dans les années 80, j’ai eu la chance comme beaucoup d’autres jeunes Français d’être témoin des premiers pas de la culture japonaise en France à travers l’animation. Au milieu des programmes destinés à la jeunesse, sont arrivées des séries animées comme Goldorak, Candy, Astro le petit robot, Capitaine Flam ou Albator.
Ces œuvres m’ont immédiatement attiré et fasciné sans pour autant comprendre que ces dessins animés venaient « d’ailleurs ».
Et c’est ainsi qu’à peine adolescent, j’étais déjà féru de la culture japonaise dans son ensemble. J’étais attiré par leur histoire, leurs arts et leur gastronomie. Je rêvais de ce pays qui me semblait si lointain à une époque où ni les sushis ni les mangas n’étaient une chose courante en France et où Internet n’existait pas.
C’est à travers cet attrait pour la culture japonaise que j’ai rencontré les Yokai. Les Yokai sont des esprits, des divinités ou des monstres, issus du folklore japonais qui existent dans la culture du pays depuis sa création. Lors de mes premiers voyages au Japon, j’ai parcouru le pays dans son intégralité, émerveillé à chaque nouveau lieu, chaque nouveau temple où les représentations fantastiques sont omniprésentes. Que ce soit par les statues fabuleuses, les estampes encadrées dans les couloirs cernés de paravent en feuille de riz ou dans les innombrables bas-reliefs sculptés dans le bois des toitures des monuments.
À l’instar des gargouilles en France, ces petits êtres s’invitent partout, se présentent sous toutes les formes et changent selon les régions. Par leur culture bouddhiste et animiste, les Japonais ont une vision du monde d’où découlent ces croyances et, pour eux, chaque chose possède une âme. Cette idée nouvelle pour moi a trouvé dès le début un écho dans les lectures spirituelles et philosophiques que j’étudiais à l’époque. Dès lors, mon attrait pour cette cosmogonie nouvelle et ce folklore se trouvait renforcé par chaque voyage, au cours desquels je m’amusais à débusquer les représentations de ces petits êtres. Je les retrouvais le plus souvent dans les hauts lieux de spiritualité ainsi que dans les ouvrages de la mythologie japonaise que sont le Kokiji et le Nihongi : les deux livres qui racontent la création du Japon par les dieux. Mais au quotidien, j’ai aussi constaté que les Yokai s’invitent sur des produits de grande consommation, sur des logos de marques ou sur des panneaux de signalisation. Ils sont omniprésents.