La chorégraphe Marit Moum Aune et le Ballet National de Norvège adaptent la plus bouleversante des pièces d’Henrik Ibsen, sur une musique de Nils Petter Molvær.
Après les succès internationaux de Ghosts et Hedda Gabler, la metteuse en scène et chorégraphe Marit Moum Aune et le Ballet National de Norvège concluent remarquablement la trilogie d'Ibsen avec Le Canard Sauvage.
Jusqu'à quel point pouvez-vous supporter la vérité ?
Chaque grenier recèle des secrets de famille, mais le coin le plus intime du grenier de la famille Ekdal cache le secret le plus précieux de tous : un canard sauvage blessé, à l'aile brisée.
Hjalmar Ekdal, l'homme de la maison, est obsédé par le canard, mais il s'efforce de maintenir une façade familiale. La jeune Hedvig ne veut rien d'autre que l'attention de son père. Elle devient peu à peu aveugle, mais voit de plus en plus de choses : différences de classes, illusions, délires, mensonges et trahison des adultes. De son côté, Gregers Werle, ami de la famille Ekdal, va bouleverser leur équilibre dans un élan idéaliste en faisant éclater au grand jour les mensonges mis sous le tapis.
Lorsque le Ballet National de Norvège fait danser les sombres secrets du passé, le réalisme psychologique d'Ibsen prend une toute nouvelle dimension. La musique de Nils Petter Molvær, qui joue également sur scène, renforce la portée dramatique de l’histoire, tout comme la réalisation de Tommy Pascal, au plus près des émotions des interprètes. Alors que le fil des révélations se tisse, implacablement, personne n’en sortira indemne.