Le Grand BaZH.art best of

Direction Carantec pour commencer, à quelques encâblures de Morlaix, avec l’humoriste Tanguy Pastureau. Chroniqueur à France Inter, stand-upeur et désormais également romancier en quête de son Carantec d’autrefois, il repense à l’époque où il était serveur les étés sur la plage. Nous verrons qu’aujourd’hui la baie de Morlaix est devenue un carrefour pour des artistes qui ont pris la relève. 

Non loin de là, avec toujours Morlaix pour épicentre, c’est le chanteur, musicien et écrivain Thomas Fersen qui nous accueille à Locquirec. Thomas Fersen, c’est le roi de l’errance, des balades contemplatives, poétiques, mélancoliques. Il nous emmènera ensuite dans ce lieu central, énergique et en constant mouvement, le Sew à Morlaix.

Puis c’est le nouveau Lorient que nous découvrirons. Celui qui attend Irène Frain quand elle part en quête de ses souvenirs d’enfance où se mélangent Orient qui fut une grande source d’inspiration pour elle et Lorient. C’est une ville désormais emplie d’une nouvelle énergie. Loin de son histoire marine, c’est devenu une cité qui grouille de créativité.

Petit détour par le Trégorois. Celui de Denez Prigent, apôtre de la gwerz, ce chant traditionnel breton datant du 5^è siècle, pris entre tradition et modernité et qui reflète assez bien nos lieux en mutation. Avec lui nous passerons de l’effervescence des scènes où il se produit au calme de sa maison, en plein cœur du silence. Avec pour horizon cette jeune génération qui rompt avec la gwerz tout en la célébrant.

Un peu plus loin à Brest, cette ville qui a besoin qu’on la décode tant elle s’est modifiée, le cultissime groupe Matmatah nous conduira dans ses lieux de prédilection. Pour les musiciens, ici c’est un peu New York. Ils revisitent les lieux qu’ils ont maintes fois sillonnés, parcourent des chemins de traverse et continuent de rêver comme des enfants devant des monuments incontournables.

Bref, du beau, du grand BaZH.art !

A suivre le concert  : Kenson, concerto pour bagad  à 00.50

Deux univers, deux orchestres, deux répertoires et plus de quatre vingt musicien.ne.s sur la scène du Théâtre de Cornouaille : c’est le pari fou du compositeur et orchestrateur Arthur Lavandier.
Le Bagad Kemper, ensemble issu de la tradition bretonne, rencontre l’Orchestre National de Bretagne pour une création qu’ils ont nommée Kenson et que l’on pourrait traduire par « Accord » ou « Jouer ensemble ». Il ne semblait pas évident au premier abord de vouloir faire jouer ensemble les cornemuses et bombardes du bagad avec les violons de l’orchestre, mais ils l'ont fait !
L'envie partagée de ces deux ensembles d’aller l’un vers l’autre dans une rencontre inédite se révèle comme un moment de musique innovant et marquant. Arthur Lavandier s’est plongé dans les partitions du Bagad Kemper pour en extraire les thèmes qui sont le socle de cette musique d’un nouveau genre, celle du bagad-orchestre. Un concert fédérateur et plein d’énergie, qui nous conduira au-delà des horizons connus.

Réalisé par Youenn Chapalain  | Une production Futur Antérieur Production | Durée : 1h16