Aito, nos mots d’amour

Détour par le paradis avec la médaille d’or du surfeur polynésien Kauli Vaast chez lui en Polynésie. Un regard décomplexé sur le cécifoot, la médaille de l’équipe de France et la joie du Réunionnais Gaël Rivière. La transformation réussie de nos rugbymen français devenus champions olympiques de rugby à 7. Juste guidé par la voix de l’Antillais Jeffrey Lami, le para-athlète Timothée Adolphe est devenu vice-champion paralympique du 400 mètres.

En liberté, le Réunionnais Laurent Chardard a décroché pas moins de deux médailles de bronze en para-natation. Une sacrée revanche pour cet ancien surfeur, jadis attaqué par un requin et qui a alors perdu une jambe et un bras. Retour sur l’argent décroché par les équipes masculines et féminines du basket, les filles du hand et les garçons du foot.

La passion caractérise le mieux le para-athlète réunionnais Dimitri Pavadé, 4^e de l’épreuve paralympique du saut en longueur, un an seulement après une grave blessure au genou. De son côté, poussé à la chute à deux cents mètres de l’arrivée du 4 x 400 mètres, le Réunionnais Fabrisio Saïdy n’en a pas moins été exemplaire. Aucun discours de haine à l’arrivée. Juste un grand moment d’amour avec les supporters tricolores.

Puis, retour sur la médaille d’or olympique de la Martiniquaise Althéa Laurin au taekwondo. Une première historique pour la France. Et comme touché par la grâce, le Guadeloupéen Yannick Borel est passé tout près d’un sacre à la maison. Le champion du monde de l’épée a décroché une médaille d’argent dont il est très fier.

Eternel, le Calédonien Pierre Fairbank est toujours là. À 53 ans. Pour ses 7^e Jeux Paralympiques, il s’alignait sur le 100, le 400 et le 800 mètres fauteuil. Pas de dixième médaille pour le champion mais une très grosse émotion au moment du dernier tour de piste paralympique. Unique comme l’unique apparition des épreuves de breaking aux JO. Et ça tombe bien pour le Guyanais Dany Dann. En décrochant l’argent, il sait qu’il entre dans l’histoire, alors que d'autres frôlent la consécration paralympique comme le para-judoka guadeloupéen Hélios Latchoumanaya. Déjà champion du monde et troisième au Jeux de Tokyo, Hélios est passé tout près d’une médaille d’or. L’athlète déficient visuel devra se contenter de l’argent.

Comment ne pas refermer cette page olympique et paralympique avec Teddy Riner ? C'est l'apothéose d'une troisième médaille d’or en individuel à laquelle s’ajoute une médaille d’or par équipe. Le Guadeloupéen a juste été l’incontournable de ces Jeux de Paris 2024.