Suite à une décision de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, le périphérique est passé aux 50 km/h début octobre 2024, 10 ans après avoir été limité à 70km/h (2014). Depuis plus de 3 mois, le million d’automobilistes quotidiens et ses 500.000 riverains vivent les effets de cette baisse de la vitesse, tant décriée par certains élus régionaux. Pourtant, avec un peu de recul, la mesure n’est pas loin de faire consensus : tous les voyants sont au vert ou presque. Vitesse, bouchons, pollution, bruit… : Parigo décrypte les données disponibles et dresse un 1er premier bilan.
Tout d'abord, les embouteillages sont moins nombreux, tout comme les accidents. La route est donc bien plus fluide et les trajets nettement moins saccadés.
Finalement les victimes présumées s'en sortent plutôt bien, hormis peut-être la nuit, où la baisse de la vitesse est sensible. Pour autant, peut-on déjà tirer des conclusions définitives, 3 mois seulement après la décision de la Maire de Paris ?
C'est ce que Bertrand Lambert évoquera avec Nicolas Bauquet, directeur de l'Institut Paris Région missionné par Valérie Pécresse pour mesurer l'impact des 50 km/h.
Par ailleurs, le périph' est désormais moins bruyant, de jour comme de nuit. La baisse est réelle mais insuffisante pour satisfaire les riverains qui ne ressentent pas forcément la différence.
Enfin, depuis octobre dernier, la qualité de l'air que nous respirons s'est améliorée autour du périph' : particules fines et dioxyde d'azote se sont en partie évaporés.
Pour autant, faut-il crier victoire ? Pour échanger sur le sujet, Tony Renucci, directeur général de Respire (association nationale pour l’amélioration de la qualité de l’air), sera également l'invité de l'émission.