
Communiqué de presse
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En France, l’intelligence artificielle est en train de bouleverser notre quotidien. Des salariés français ont déjà été licenciés parce que l’IA les avait remplacés. Dans les services des ressources humaines, elle se substitue aux recruteurs et promet de prendre de meilleures décisions que les humains. François Cardona a enquêté sur ces start-up qui vendent aux grandes entreprises, ces nouvelles solutions technologiques, censées recruter, évaluer et même surveiller les salariés.
Bien souvent, les employés ignorent que cette intelligence artificielle ne va pas seulement analyser leur compétence, mais aussi leurs émotions. Une pratique pourtant interdite par le règlement européen, l’IA Act.
L’État et ses services publics se sont également lancés dans la course à l’IA. De plus en plus d’administrations y ont recours, à commencer par le fisc qui se sert de l’intelligence artificielle pour traquer les fraudeurs. Dorénavant l’IA est à l’origine de 45% des contrôles chez les particuliers et de 50% dans les entreprises. Sauf que cette technologie oriente les contrôleurs du fisc vers les fraudes les plus basiques, plutôt que vers des fraudes de grande ampleur, plus complexes. Elise Lucet est allée interviewer les services fiscaux à ce propos.
Cash Investigation révèlera également comment l’État subventionne les projets d’intelligence artificielle dans les administrations à la condition qu’elles s’engagent à supprimer des milliers de postes de fonctionnaires.
Mais pour que toutes ces intelligences artificielles fonctionnent, il faut des humains pour les entraîner. De nombreuses entreprises françaises se sont installées à Madagascar, le 5ème pays le plus pauvre au monde. Là-bas, ils profitent de « travailleurs du clic » payés 60 euros par mois, pour entraîner leurs modèles d’intelligence artificielle. Ces sociétés n’hésitent pas ensuite à facturer ces prestations 20 fois plus cher à de grandes marques françaises.
Après ce numéro inédit de Cash, le magazine proposera un grand débat. Des invités de tous horizons, acteurs du secteur, responsables politiques, experts, répondront aux questions d’Élise Lucet.