La mission des docs conso : éclairer les choix du citoyen face à une offre de consommation parfois compliquée à déchiffrer. Quels secrets se cachent derrière vos plats, aliments préférés, vêtements ou produits ménagers ? Tromperies culinaires, contrefaçons, juteux business... Nos produits phares passent à table !
Quand on achète un bouquet chez le fleuriste, 9 fleurs sur 10 viennent de l'étranger : des Pays-Bas, d’Amérique du Sud, ou d’Afrique, une seule viendrait de France ! Pour quelques roses rouges offertes à la Saint-Valentin, on imagine rarement leur impact environnemental, pourtant colossal : cultivées sous serre, intensivement traitées avec des produits phytosanitaires, elles parcourent des milliers de kilomètres en avion avant d’arriver entre nos mains.
Mais depuis une dizaine d’années, une alternative responsable, inspirée des pays anglo-saxons commence à faire son chemin en Europe et en France : on appelle cela le « Slow Flower ». L'idée est simple : promouvoir une culture plus respectueuse de l’environnement en privilégiant les fleurs locales et de saison.
Au Royaume - Uni, cette tendance est très implantée depuis des années. Le Roi Charles III est d’ailleurs un fervent défenseur du « Slow Flower ». Si bien qu’il a exigé des fleurs anglaises et de saison pour son couronnement ! Paula Routledge, une horticultrice des Midlands, a eu le privilège de fournir des renoncules pour cet événement historique, elle nous a ouvert ses portes.
En France, cette révolution silencieuse a pris de l'ampleur. Il y a cinq ans, seules quelques fermes florales locales existaient. Aujourd’hui, elles sont plus de 500 à redonner des couleurs à l’horticulture française. Ce renouveau est en partie porté par le dynamisme du « Collectif de la Fleur Française », qui joue un rôle clé en mettant en relation horticulteurs et fleuristes engagés. Cependant, le chemin reste long pour rendre à l’horticulture française son éclat d’antan. Dans ce documentaire, vous découvrirez des acteurs passionnés qui perpétuent un savoir-faire unique. Parmi eux, Michel Sotto, qui cultive des roses en famille depuis 30 ans dans le Var, ou encore Valentin Brossard, en région parisienne, qui propose des tulipes locales à ses fleuristes partenaires pour la Saint-Valentin.
Malgré ces efforts, il reste difficile pour les consommateurs de connaître l’origine des fleurs qu’ils achètent. Contrairement aux fruits et légumes, aucun étiquetage n’est obligatoire pour indiquer leur provenance. Il faut donc faire confiance à la parole de son fleuriste. Heureusement, un label, « Fleurs de France », commence à guider les choix des consommateurs en quête de transparence et de qualité.
Alors, vous laisserez-vous piquer par la fleur française ?
Inédit
52 min
Réalisé et écrit par
Fred Hissbach
Production
Jara Prod
Christophe Koszarek
Avec la participation de
France Télévisions et
du CNC
Unité documentaire de France Télévisions
Antonio GRIGOLINI
Renaud ALLILAIRE
Sophie CHEGARAY
David AMIEL
À voir sur
france.tvpreview
Disponible sur