Depuis plusieurs dizaines d’années, le consommateur Guadeloupéen fait face à un coût de la vie supérieur à ce qu’il est en France hexagonale. Et le problème ne date pas d’hier. Selon certains spécialistes, il trouve sa source dans le fondement même du système colonial imposé au territoire dans un passé lointain.
En 2009, un groupe d’organisation syndicale, culturelle ou politique a pointé du doigt le système qui entraînait le niveau élevé des prix pratiqués dans le commerce. Le LKP parlait alors de la « pwofitasyon ». L’action populaire de 40 jours a débouché sur la signature d’un protocole d’accord qui devait en principe répondre aux revendications largement diffusées dans l’archipel.
Force est de constater 16 ans après, que les solutions attendues n’ont pas abouti. Ce qui explique la reprise du débat à la fin de l’année dernière. Si les principaux acteurs de 2009, restent plutôt discrets, la tension règne dans les milieux économiques et politiques, avec des consommateurs souvent désorientés.
Alors comment le dossier a-t-il évolué, et surtout quelles réponses aux nombreuses questions posées ? La question de la vie chère, est-ce si simple ?
On en parle ce jeudi 30 janvier dans le DÉBAT, avec des invités en plateau qui répondront aux questions de Ludivine Guiolet. Les échanges seront précédés d’un magazine d’explication, proposé par François-Joseph Ousselin. Durée : 12'
LES INVITÉS :
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Hilarion BEVIS-SURPRISE - Secrétaire Général de l'ADEIC GUADELOUPE (Association de défense, d'éducation et d'information du consommateur)
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Victorin LUREL - Sénateur de la Guadeloupe
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Franck DESALME - Président de l'Association des Moyennes et Petites Industries (AMPI) de la Guadeloupe
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Sébastien MATHOURAPARSAD - Professeur des Universités en Economie à l'Université des Antilles (UA)
- Francette FLORIMOND – Directrice des éditions Inter-Entreprises