Édition spéciale

La campagne sucrière a débuté ce lundi 10 février. Un évènement du calendrier, car généralement la récolte commence beaucoup plus tardivement : en 2024 c'était au mois de Mai, en raison du long conflit social qui a perturbé son lancement durant la précédente saison.

Cette année, les questions sociales restent toujours d’actualité, mais les partenaires de la filière ont voulu faire preuve de responsabilité, en surmontant leurs différends. C’est ainsi que pour la première fois, depuis fort longtemps, les machines de coupe ont repris la direction des champs et l’usine fait tourner ses moteurs depuis le début de la semaine. L’objectif est de pouvoir broyer les cannes produites cette année. La production est estimée à un peu plus de 550 000 tonnes sur l’ensemble des bassins de l’archipel. Elle doit être traitée impérativement avant le mois de juin, en espérant que la météo permettra aux producteurs d’atteindre cet objectif. Quel est le contexte de cette campagne, qualifiée de dernière chance ?

Réponse mardi soir à l’occasion d’une page spéciale présentée par Eric Rayapin, et accompagné sur le plateau des experts de la filière. 

Les invités :

• Alex BANDOU (Secrétaire Général de l'UPG (Union des Producteurs de Guadeloupe)
• Jean-Luc BORDIN (Agriculteur - Agro-Transformateur à Marie-Galante)
• Stéphane DENIAUD (Directeur Général de l'Usine de Grand-Anse à Marie-) - en visioconférence