Balance l'instru / James Odé

Balance l'instru, il suffit de tendre l'oreille...

Podcast inédit et original
Disponible sur le site et l'appli La1ere.fr

James Odé nous livre les recettes des derniers succès musicaux

Shatta, drill, konpa, rap... Aucun style ne résiste à l'oreille avertie de James Odé. Dans son podcast, la déconstruction est le maître mot pour redécouvrir des sons sous un autre regard. Les meilleurs tubes des artistes ultramarins sont passés au peigne fin.

Comment MC Menor JP, jeune Brésilien de 16 ans, a séduit le monde avec un morceau local ? N'est-ce pas les influences shatta martiniquaises de Kalash qui font de son featuring avec Damso une réussite ? Serait-ce le synthé si emblématique du konpa ou le sample haïtien, utilisés par Aznar et Joé Dwèt Filé, qui a fait exploser le titre « 4 Kampé » ?

C'est ce que décrypte James Odé dans les nouveaux épisodes du podcast Balance l'instru !

En décortiquant chaque hit, Balance l'instru dévoile à la fois la complexité et la simplicité d'un morceau bien fait. Qu'un ou une artiste utilise synthés, basse, caisse claire, sifflement ou encore cymbales Charleston, c'est le tout, formé par l'assemblage de chacun de ces instruments, qui crée l'alchimie d'un morceau.

Une émission à écouter et à podcaster sans modération sur La1ere.fr, l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions.

4 min

Présentation
James Odé

Production
Pôle Outre-mer de France Télévisions

Direction des médias du pôle Outre-mer
Emmanuel Tourpe

Directeur du portail numérique du pôle Outre-mer
Fabrice Hochard

Directrice éditoriale de l'établissement de Malakoff
Véronique Polomat

2025

Quatre questions à James Odé

Qu’est-ce qui a déclenché en toi cette passion pour la musique ?
James Odé :
Depuis que je suis tout petit, je fais de la musique. Ma mère nous y a mis, mes frères et moi, dès le plus jeune âge. J’ai commencé par le violon, car il n’y avait plus de place dans les cours de guitare, mais je n’étais pas très bon. J’ai finalement réussi à faire de la guitare après, et c’est là où le vrai plaisir de la musique a commencé. 

Quel est ton style de musique préféré et pourquoi ? As-tu un instrument de prédilection ?
J. O. : Je n’ai pas spécialement de style de musique préféré, à chaque genre son moment, même si ce que j’ai le plus écouté, c'est du rap. En revanche, la guitare reste mon instrument favori.

Quel artiste a changé ta vision de la musique et t’a marqué ?
J. O. : Un artiste qui m’a marqué à une époque, c’est Damso, surtout quand j’étais au lycée. Il avait une façon originale de poser sa voix sur la musique. Et un style de musique qui a vraiment tout changé pour moi, c’est la funk brésilienne. C’est un genre qui piétine tous les codes de la musique qui peuvent exister. En général, les voix sont mal enregistrées, c’est mal mixé, ça sature. Mais au final, ça a sacrément du style ! Tu te rends compte que tu peux faire plein de choses dans la musique, même si ça peut sonner étrangement au départ. Je pense que c’est comme ça que j’ai commencé à décortiquer les sons, à l’époque j’étais également compositeur, ce qui m’a beaucoup aidé.

Ton épisode préféré cette saison ?
J. O. :
Ça change tout le temps, mais cette année la chanson que je préfère, dans Balance l’instru, c’est « Pardi », de Michel Montano.

Propos recueillis par Clothilde Mannarino et Sophie Desquesses

Contact médias

Clothilde Mannarino
Direction de la communication du pôle Outre-mer