Khaled Kelkal, la fabrique d'un monstre

Jeudi 3 avril à 22.40 sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes et sur france.tv

La collection de films documentaires 75-95 : le choix des armes lève le voile sur ces histoires régionales françaises qui font aujourd'hui partie de notre héritage commun.

Ce film propose de revenir sur la fabrique d'un monstre, les raisons de la radicalisation de Khaled Kelkal, un homme dont le destin mortifère sera annonciateur d'une nouvelle ère du terrorisme au coeur de l'Hexagone.

Le 29 septembre 1995, Khaled Kelkal, ennemi public numéro 1, est repéré par des cueilleurs de champignons à un arrêt de bus au coeur des Monts du Lyonnais. Traqué sans relâche par des centaines de gendarmes depuis plus de 48 heures, il se retrouve cerné sur le parking de l'Hôtel du Parc, à Vaugneray. Assistés de maîtres-chiens, d'hélicoptères à infrarouge et de journalistes, les gendarmes mettent en place un dispositif exceptionnel pour arrêter le responsable de la série d'attentats meurtriers de l'été 1995.
Blessé par un premier tir de sommation, Kelkal tente de résister et riposte avec son pistolet mais est
finalement abattu. Âgé de 24 ans, le jeune homme meurt à quelques kilomètres seulement de Vaulx-en-Velin, la ville qui l'a vu grandir.

Identifié le 5 septembre après un attentat manqué contre le TGV reliant Paris à Lyon, sa mort marque la fin de la traque du premier djihadiste français. Choqués, les Français sortent bouleversés de cette épreuve. Le message des islamistes est clair : "on peut recruter des fils de la République prêts à tout détruire".

Khaled Kelkal a disparu en 1995. C'était il y a presque trente ans ; les fiches S n'existaient pas encore, et les Français commençaient à se familiariser avec des termes et des mesures qui n'ont cessé de les inquiéter depuis : "plan Vigipirate", "djihad", "radicalisation", "martyr"...

Au coeur même des années de plomb, Khaled Kelkal s'est laissé tenter, comme d'autres, par la violence.

Lien de visionnage disponible sur demande et sur francetv preview

LFEV