ArcelorMittal : quel avenir pour la sidérurgie dans les Hauts-de-France ?

Dimanche en politique Hauts-de-France s’intéresse à une annonce choc concernant le secteur de la sidérurgie. Le groupe ArcelorMittal a déclaré le 23 avril dernier envisager plus de 600 suppressions de postes en France sur les 7100 salariés du groupe dans le cadre d'une restructuration touchant principalement la production. Sont aussi concernées des fonctions support, délocalisées vers l'Inde.  

Les Hauts-de-France sont directement impactés, avec notamment 300 postes qui seront supprimés à Dunkerque, et une trentaine d’emplois à Montataire dans l’Oise.

Nous ferons le point sur le détail des annonces. Quelles solutions et moyens politiques pour faire infléchir le PDG du groupe Lakshmi Mittal ? Alors que depuis 2013 le groupe ArcelorMittal a touché 392 millions d’euros de subventions publiques et attend 850 millions conditionnés au lancement du projet de décarbonation. Quelles contreparties faut-il fixer face aux aides publiques accordées aux entreprises ? Enfin, faut-il nationaliser la sidérurgie en France ?    

Pour échanger et débattre, Zohra Hamdane reçoit :

Karima DELLI, présidente du groupe Les écologistes EELV « pour le climat et pour l’emploi » au Conseil régional des Hauts-de-France

Julien GOKEL, député PS du Nord, Conseiller municipal de Cappelle-la-Grande, et Conseiller communautaire de la Communauté urbaine de Dunkerque  

Daniel LECA, vice-président UDI au Conseil régional des Hauts-de-France en charge de la stratégie territoriale politique contractuelle et de l’Europe, Conseiller municipal et communautaire de Compiègne, et vice-président de l’UDI

Gaëtan LECOCQ, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal à Dunkerque, le plus important syndicat de la sidérurgie en France