L'heure D

"L’Heure D" entre dans sa 10e saison avec 14 films inédits, fruits d’une collaboration étroite entre l’antenne nationale de France 3 et les antennes régionales. Cette collection documentaire se veut être un espace de découverte et d’expression, avec une identité assumée et une ambition convaincante : faire émerger de nouveaux talents. 

En juillet, "L’Heure D" fait son retour avec des récits touchants et uniques.   

La saison s’ouvre le 9 juillet avec deux films. Une cabine à soi d’Anne Brochet, un essai sensible sur la solitude et l'intimité dans un décor de bord de mer, suivi de 13 images, où Bertrand Latouche confronte une amnésie née d’un traumatisme adolescent longtemps tu. Quarante ans plus tard, il explore la puissance du cinéma pour reconstruire une mémoire et peut-être, se réparer.

Evy et moi d’Hélène Barès nous immerge amèrement mais avec une certaine douceur dans le quotidien d’une femme en reconstruction. Là où Amandine Bailly nous embarque dans une odyssée aquatique et introspective pleine d'émotions aux côtés de jeunes gens atteints de troubles psychiques dans Les eaux troubles.

Papa, t’étais où en Algérie ? de François Aymé, met en lumière les silences de l’histoire coloniale française à travers un récit familial poignant. De son côté, entre archives et témoignages, on suit les enfants de Violette qui découvrent l’histoire enfouie de leur mère, dans Le silence de Violette de Julie Biro. 

Pour La Vague, Armelle Sèvre suit le regard poétique de la photographe Dolorès Marat. Ensemble, elles explorent la Méditerranée à la recherche d’une vague, entre lumière, mémoire et partage. Frederik Arens Grandin lui, tente de combler l'absence de sa mère après son suicide, en fouillant tiroirs, souvenirs et archives. Un voyage intime et fragmenté, entre deuil et quête de sens dans Lisa.

Soren et Karving, deux jeunes havrais, en conflit avec l'autorité et passionnés de pêche dévoilent leurs projets d'avenir et leur besoin de liberté à la caméra de Fanny Gadan Soren et Karving en eaux libres. Pour Nos belles échappées, Elsa Deshors retrouve ses amies d’adolescence pour un voyage entre confidences poignantes et paysages. Un film sensible sur l’amitié, le temps qui passe et les liens de l'amitié.

Notre-Dame. Le designer Guillaume Bardet relève le défi entre foi, création et pression. Dans le calme de son atelier, il façonne une œuvre à la hauteur d’un symbole universel sous l'oeil d'Emmanuelle Mougne dans Guillaume et Notre Dame. Une petite famille de Filip Flatau, dévoile un portrait tendre et délicat du réalisateur et de ses proches dans un petit village du sud de la France qui s’appelle Lagrasse où, à 13 ans, sa vie a pris un tournant particulier.

Dans  Les amours parapluies. De la fenêtre de leur HLM, Cécilia et Ludo guettent l’arrivée de la fête foraine. Chaque soir, dans les néons saturés, ils y déambulent pour échapper aux difficultés de leur quotidien. Mais le jour où Ludo pourrait partir travailler avec les forains, les éclats de la fête viennent bousculer l’équilibre fragile de leur relation. Par Paola Valentin.

"L'Heure D" se termine par un film de Jasna Krajinovic dans le nord-est de l'Irak aux côtés de Rashid, rescapé de Daesh qui rêve d'un avenir meilleur pour lui, sa famille et son pays. Rashid, l'enfant de Sinjar.

Antonio Grigolini,  Renaud Allilaire et Julie de Mareuil 
Direction des documentaires de France Télévisions