Grosse fierté

Les protagonistes, originaires des Outre-mer, sont fiers de leurs origines, de leur couleur de peau et de leur corps. Sans se définir comme tels, ils s’assument également pour ce que l’on voit d’eux. Ils sont gros et emploient explicitement ce terme parce que, pour eux, gros n’est pas un gros mot.

Cependant, cette acceptation, qui pour certains d'entre eux va jusqu’à la revendication, n'a pas toujours été innée. Le combat intime pour l'estime de soi et l'amour-propre a souvent été ardu et douloureux, face aux épreuves infligées par la société et, parfois involontairement, par leur entourage. Ils ont enduré des moqueries, de la cour d'école aux réseaux sociaux, ainsi que des discriminations dans leur quotidien, au travail et même dans les cabinets médicaux. 

Ce rejet, cette discrimination souvent implicite, porte désormais un nom : la « grossophobie ». Et quand elle vient s’ajouter au racisme, qu'il soit ordinaire ou non, ou encore à l’homophobie, elle tend devant nos yeux un miroir pas forcément agréable à regarder.

Comme beaucoup d'autres, David, Brunaëlle, Jennifer et Steffie font preuve d'une résilience et d'une joie de vivre chèrement acquises. Ils livrent leurs histoires de poids avec leurs voix, leurs paroles et leur recul, souvent teintées de peine, de souffrance, mais aussi de quelques joies. 

 Le podcast Grosse fierté à découvrir et à écouter sur La1ere.fr