
Communiqué de presse
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes – le 25 novembre prochain - France Télévisions renforce son engagement à travers un dispositif éditorial sur ses antennes, plateformes et réseaux sociaux.
Temps fort de cette mobilisation, coté Slash, la mise en ligne du documentaire Red Flags accorde une attention particulière aux violences subies par les jeunes femmes de moins de 30 ans.
RED FLAGS, C’est pas ça l’amour
Un documentaire intime qui donne la parole à des jeunes femmes victimes de violences conjugales.
Red Flags offre un regard inédit sur la réalité souvent invisible des violences conjugales chez les jeunes femmes. À travers les témoignages sincères et poignants de jeunes victimes de moins de 29 ans, ce documentaire met en lumière les réalités souvent ignorées des relations toxiques et violentes chez les jeunes, afin de mieux prévenir et alerter.
Sasha, Laure, Marie, Capucine, Mathilde et Liam racontent, avec authenticité et émotion, leurs expériences d’emprise psychologique et de violence. "Red Flags – C’est pas ça l’amour" est un film de paroles, intime et nécessaire, qui dévoile la spirale destructrice de ces relations toxiques.
Le documentaire donne la parole à ces jeunes victimes, souvent silencieuses, pour mieux faire connaître des violences fréquentes mais encore trop méconnues. Il vise à sensibiliser et prévenir les publics jeunes.
Pour elles, pour toutes, il est temps de dire. Dire pour se reconstruire et pour alerter.
Note d’intention de Lucie Boudaud, réalisatrice
Elles n’en ont souvent pas conscience mais les maltraitances qu’elles vivent, psychologiques, sont déjà des violences.
C’est ce qui est inquiétant, les chiffres sur les quelques études réalisées en témoignent : de nombreuses collégiennes et lycéennes en couple subissent ces situations, perpétrées loin des regards et des idées reçues sur les violences conjugales.
La société aussi à sa part de responsabilité ; avec sa tendance à romantiser les relations « passionnelles » par exemple en faisant de la jalousie une preuve d’amour dans les scénarios de films au cinéma ou dans les publicités. Avec la pop culture, les jeunes sont imprégnés de l’idée que l’amour doit être une passion folle, presque destructrice. A ces âges, une forte « romantisation de la jalousie » peut encourager à accepter des situations de contrôle, de domination. L’imaginaire du couple construit autour de la possession alimente les stratégies d’emprise. Ces jeunes qui vivent des violences intègrent que leur corps ne leur appartient pas, que les autres peuvent en faire ce qu’ils veulent : c’est sur ce terreau que les violences, banalisées, s’installent, souvent durablement. Or, si l’on veut voir réduit à zéro le nombre de féminicides, il faut apprendre aux plus jeunes à identifier ce qu’est une relation saine et respectueuse.
Ce film propose une parole inédite de ces jeunes femmes face caméra, à visage découvert. Elles sont revenues de l’enfer et veulent alerter les autres jeunes femmes, décrire les mécanismes d’emprise psychologique et de la spirale des violences qu’elles ont subies.
Montrer que, même sans avoir reçu des coups, on peut déjà être victime de violences conjugales.
C’est justement le but du « violentomètre », cet outil sera au cœur du film travaillé en arc narratif, afin que les jeunes femmes qui visionnent le film puissent situer où est le curseur de leur relation actuellement. Alerter sur la prise de conscience : c’est la première étape d’un long chemin de reconstruction. Je réalise ce film pour sensibiliser. Il s’adresse à notre jeunesse, aux victimes, aux témoins, aux proches, mais aussi aux auteurs des violences qui, tout autant invisibilisés, peuvent également, pour certains, ne pas être conscients du mal qu’ils font. Il est plus qu’urgent que ces jeunes filles et jeunes femmes puissent se reconnaitre, à cet âge où justement plus on est jeune plus on a besoin de se voir en miroir dans le portrait d’une femme à notre image pour pouvoir se dire « Ah mais, en fait, ce que je vis c’est ça. Je vis la même chose et ce n’est pas normal. »
C’est là l’ambiance du film.
Réalisation
Lucie BOUDAUD
Écriture
Lucie BOUDAUD
Production
ZED
(Marion CLAUS)
Avec la participation de
France Télévisions
Avec le soutien du
CNC – de la Procirep et de l’Angoa
Durée 52 minutes
Avec le soutien de
Centre national du cinéma et de l’image animée
Unité documentaire
Antonio Grigolini
Julie Grivaux
Gwenaëlle Signaté
Charlène Gourmand
À voir sur
francetv.preview
Disponible sur