Horizons : " Le temps de... Mona CADOCE"

Ils ont été maire, conseiller régional ou départemental, président de collectivités majeures, député ou sénateur. Aujourd’hui, ils se sont retirés, pour la plupart, de la vie politique, mais ils portent un regard éclairé sur la société guadeloupéenne et son évolution. Guadeloupe La 1ère et Corpo Art' ont décidé de leur consacrer un portrait de 26' chacun pour évoquer leur enfance, leur parcours scolaire et bien évidemment le sens de leur engagement en politique.

"C'est une militante pure et dure du Parti Communiste Guadeloupéen depuis 1970."
Mona CADOCE a adhéré au PCG il y a 55 ans et elle est toujours restée fidèle au parti malgré la chute du Communisme dans le monde et la scission du PCG en 1991.
C'est une femme de convictions, qui se bat pour l'émancipation de la Guadeloupe et son accession à un statut nouveau.
On la connait aussi pour ses actions en faveur de la famille et  tout particulièrement des femmes Guadeloupéennes pour plus de dignité et d'égalité.
Mona CADOCE a eu une enfance heureuse mais elle a connu très tôt la discrimination au sein de l'école et a du se battre pour s'imposer et trouver toute sa place dans la société.
Mona CADOCE a embrassé la profession d'institutrice dès l'âge de 19 ans et a très vite évolué vers l'enseignement spécialisé où elle a connu un plein épanouissement.
Au plan politique, elle a été Vice-Présidente du Conseil régional aux côtés du Président Félix PROTO et occupé de très grandes fonctions au sein du Parti communiste Guadeloupéen.

Après son portrait réalisé par Jean-Philippe PASCAL et Mohan VAÏTILINGON, Ludivine GUIOLET recevra : 

Christian CELESTE (Membre du Bureau Politique du Parti Communiste Guadeloupéen)
Didier DESTOUCHES (Maître de conférences à l'Université des Antilles)
Ils évoqueront la personnalité de Mona CADOCE et son sens de son engagement politique mais également la naissance du PCG, le sens de son combat, son poids dans le pays dans les années 60/70/80 avec 7 communes dirigées par des Maires communistes et non des moindres ( Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Sainte-Anne, Saint-François.) puis son déclin progressif.