magazine présenté par Ali Baddou avec Jean d’Ormesson et Catherine Clément au Petit Palais

Pour un si grand homme il fallait bien un Petit Palais… !

Ali Baddou a invité l’écrivain et académicien Jean d’Ormesson pour une drôle de rencontre dans un drôle d'endroit.

Cet endroit c’est le Petit Palais, inauguré en 1900 à l’occasion de l’Exposition Universelle. Aujourd’hui Musée des Beaux-Arts, on y retrouve l’une des collections les plus sensuelles de Paris.

Parmi les pièces « maîtresses » : Le Sommeil de Gustave Courbet ou La Bacchante couchée d’Auguste Clesinger. Face à elles, Jean d’Ormesson évoque sa passion des femmes et par là, la notion de beauté, de paresse et… la luxure.

Puis vient le temps de l'interview posée, au cœur du dispositif imaginé par Philippe Starck.

Ecrivain, académicien, publié dans la prestigieuse Pléïade, Jean d’Ormesson est aussi un homme de conviction. Il suit avec intérêt et acuité la campagne présidentielle. Ses convictions le portent à Droite et pas ailleurs : « Orléaniste est presque une injure ! Pour parler comme aujourd’hui, être centriste je trouve ça dégoûtant ! » répond-il à Ali Baddou.

Mais aujourd’hui, c’est bien la littérature qui remplit sa vie. Il écrit actuellement son nouveau roman : « Un livre c’est comme un grand ballon, avec de l’oxygène dedans. A chaque fois que vous en parlez, vous donnez un coup d’épingle dedans. Mais je vais vous dire quand même qu’il sera très différent des autres. C’est une sorte de Bande Dessinée… sans dessins ! Un roman avec énormément d’aventures, très différent des précédents ».

Enfin, Catherine Clément rejoint Jean d’Ormesson pour sa drôle de rencontre. La philosophe et intellectuelle, candidate à l’Académie Française en 2013, vient de publier « Faire l’Amour avec Dieu » aux Editions Albin Michel. Sous les yeux amusés de Jean d’Ormesson, elle évoque Ramakrishna, le mystique bengali, qui a vu « Dieu dans le vagin d’une chienne »…

Drôle d'endroit pour une rencontre avec Ali Baddou : une parole libre, généreuse, et incisive.