Plus d'encart dans les journaux locaux, plus d’affiche annonçant la prochaine réunion, plus de reportage télé, plus de démonstration dans les ducasses comme autrefois… La tradition des combats de coqs s’est-elle définitivement éteinte dans le Nord et le Pas de Calais ?
Gérard est l’un des 800 “coqueleurs”, les éleveurs de coqs de combats, encore en activité dans le Nord, le Pas de Calais et la Belgique. Le patriarche de 75 ans va encore “aux coqs” 2 à 3 fois par semaine.
Mais, c’est Freddy, son fils d’une quarantaine d’années qui élève le bataillon de 150 combattants dans un ancien corps de ferme près de Chocques.
Freddy a transmis la passion de l’élevage des coqs de combat à son fils Rémy. Pour la première fois, à 13 ans, il va mettre un “coq au parc”.
En succédant à son père et à son grand-père, Rémy devient l'héritier d’une tradition menacée dans son existence même.
Est-ce à cause de l’opinion publique relayée par les défenseurs des animaux devenus de plus en plus sensibles à la souffrance animale ?
Ou bien le désintérêt des jeunes générations pour l’élevage des coqs de combats trop contraignant, pas assez lucratif ?A (re)voir sur bretagne.france3.fr