À l’occasion de la clôture de la COP 23, France 4 vous propose un documentaire citoyen à partager en famille. Réchauffement climatique, pollution… la planète et ses habitants doivent aujourd’hui faire face à de multiples dangers et urgences. Bien décidée à ne pas rester les bras croisés, une nouvelle génération de juniors est déterminée à tout faire pour tenter de sauver le monde.
Aux quatre coins du monde, dix jeunes utilisent leur créativité, leur intelligence, leurs talents spécifiques pour préserver l’environnement, protéger les animaux ou encore lutter contre la pollution.
Leurs idées et initiatives, aussi innovantes qu’originales, étonnent et inspirent les adultes, qui n’hésitent pas à rejoindre le mouvement de cette génération en marche.
Les Super-Juniors, ils s’engagent pour la planète présente ces super-ados qui changent le monde.
• Ils ont moins de 20 ans.
• Ils ont imaginé seuls leur projet.
• Leur projet répond à un problème réel.
“L’échec n’est pas une option. Si notre génération n’essaie rien, il va finir par être trop tard !”
Isabella O’Brien, 15 ans
Le programme
Les Super-Juniors, ils s’engagent pour la planète part autour du monde à la rencontre d’adolescents de différentes nationalités qui œuvrent dans le but commun de sauver notre planète.
Chacun d’entre eux est porteur d’un projet qui propose une solution concrète et fonctionnelle à une problématique environnementale donnée, que celle-ci soit à une échelle locale ou plus globale.
Quatre experts remettent les projets des super-juniors dans un contexte global et nous expliquent en quoi ces initiatives répondent aux problématiques environnementales.
Le documentaire s’articule autour de trois chapitres distincts :
- Chapitre 1 : Sauver les espèces en danger
- Chapitre 2 : Réparer les erreurs du passé
- Chapitre 3 : Préparer l’avenir
Nos super-juniors
SAUVER LES ESPÈCES EN DANGER
17 ans - Kenya
Pour ce génie précoce, issu de la communauté massaï, les dommages infligés par les fauves ne devraient pas être réparés par la mort de ces derniers. Aussi sa principale préoccupation, dès l’âge de 9 ans, a-t-elle été de trouver une solution moins sanglante pour éloigner les lions et protéger sa famille. Il lui faudra deux ans et plusieurs essais infructueux pour parvenir à une solution… lumineuse.
Son super pouvoir : réconcilier les hommes et les lions.
Son initiative : une lampe low-cost à base d’ampoules basse consommation qui éloigne les lions du bétail la nuit.
11 ans - Espagne
Il n’y a bien sûr pas d’âge pour être photographe, et Carlos Perez Naval en est l’exemple parfait. Ce jeune garçon espagnol a remporté il y a peu le titre de Young Wildlife Photographer of the Year (jeune photographe animalier de l’année), lors d’un concours annuel organisé par le musée d’Histoire naturelle de Londres. Dès l’âge de 4 ans, il commence à photographier la nature à l’aide d’un appareil photo compact et, aujourd’hui, son équipement pourrait faire pâlir de nombreux amateurs photo. Pas la peine d’être à des milliers de kilomètres de chez soi pour réaliser les meilleures images : son jardin est souvent son terrain de jeux préféré pour photographier des animaux divers.
Son super pouvoir : faire découvrir aux autres la vie sauvage.
Son initiative : photographier les animaux et les insectes qui l’entourent.
18 ans - États-Unis
Avec une urbanisation de plus en plus importante, la disparition des habitats naturels des papillons provoque une diminution sans précédent du nombre de leurs espèces. Grâce à son jardin, Susette a créé un véritable écosystème où les papillons ont retrouvé un espace propice à leur développement. À l’heure où la liste des espèces en danger d’extinction ne cesse de s’allonger, ces jardins seront la clé pour préserver la pollinisation des plantes, et donc la vie sur Terre.
Son super pouvoir : créer des refuges pour les papillons.
Son initiative : faire revivre le jardin de son école pour offrir un abri aux insectes endémiques.
RÉPARER LES ERREURS DU PASSÉ
15 ans - Canada
Chaque année, la pêche commerciale et l’aquaculture génèrent des millions de tonnes de déchets de coquilles à base de carbonate. Le projet d’Isabella a pour but de déterminer si le recyclage de ces coquilles et leur retour dans l’océan peut aider à réduire les effets de l’acidification des océans en stabilisant le pH de la mer. Cette procédure pourrait être appliquée aux zones marines protégées pour réduire les effets locaux de l’acidification des océans et empêcher l’extinction des organismes marins les plus menacés.
Son super pouvoir : dépolluer les lacs et les océans de son pays.
Son initiative : mettre au point un filtre marin à base de coquillage qui préserve son pH.
17 ans - France
La pollution océanique est difficile à combattre, surtout lorsqu’elle est invisible. En effet, les microparticules de plastique, inférieures à 5 millimètres, représentent 15 à 30 % du plastique présent dans l’océan. L’une des conséquences est notamment que nous ingérons potentiellement ces particules lorsque nous consommons des produits de la mer. En s’inspirant des fanons d’une baleine qui captent le microplancton, Éric Swendsen et Sevan Sarkissian ont créé un petit sous-marin révolutionnaire qui nettoie en profondeur ces particules problématiques.
Leur super pouvoir : éliminer les microparticules de plastique dans les océans.
Leur initiative : créer un filtre s’inspirant des fanons d’une baleine pour nettoyer les océans.
15 ans - Émirats arabes unis
On le surnomme le Paper Bag Boy. Lui se revendique surtout environnementaliste. À Abu Dhabi, tout son voisinage le connaît. Quand il découvre, il y a quelques années, que les sacs en plastique détruisent l’environnement et tuent les animaux qui les avalent, il refuse de rester les bras croisés. Il décide de fabriquer lui-même des sacs en papier à partir de vieux journaux jetés à la poubelle ou abandonnés dans la rue. Aujourd’hui, il a plus de 7 000 sacs à son compteur, a animé plus de 150 ateliers de formation dans les écoles de son pays, où il a fait campagne contre l’utilisation du plastique.
Son super pouvoir : faire disparaître tous les sacs en plastique.
Son initiative : récupérer de vieux journaux pour les transformer en sacs et les distribuer aux commerçants.
PRÉPARER L’AVENIR
19 ans - Allemagne
Alors qu’il n’avait pas encore 10 ans, Felix Finkbeiner, né à Munich, a conclu son exposé devant l’Organisation des Nations unies en disant : « Plantons un million d’arbres dans chaque pays du monde ! » Depuis, Felix a tenu des centaines de discours et de présentations, en Allemagne et dans le monde entier, pour inciter plus de 3 000 enfants de 99 pays à planter des arbres, à réfléchir à la notion de justice envers le climat et à agir de façon responsable.
Son super pouvoir : lutter contre le dioxyde de carbone.
Son initiative : planter 1 000 milliards d’arbres partout sur la planète d’ici à 2020.
9 ans - Inde
Alors que sa région connaît une inondation sans précédent, Ridhima comprend les conséquences du réchauffement climatique et se demande pourquoi cela n’a pas pu être évité. Elle décide de porter plainte contre le gouvernement, qui prône le progrès et le développement au détriment des recherches scientifiques sur le climat.
Son super pouvoir : faire trembler le gouvernement indien.
Son initiative : poursuivre le gouvernement en justice pour son inaction face au changement climatique.
16 ans - Afrique du Sud
Kiara vit à Johannesbourg, en Afrique du Sud, pays qui, tout comme ses voisins, connaît la pire des sécheresses enregistrées dans la région depuis plus de vingt ans. Kiara pense que la meilleure réponse à long terme aux besoins en eau consiste à enterrer un matériau spécial capable de contenir des centaines de fois son poids en eau. Or, ce type d’invention est généralement réalisée par l’homme, remplie de produits chimiques nocifs qui ne sont pas biodégradables et trop onéreuse pour les cultivateurs locaux. Kiara a trouvé une matière idéale et économique : la peau d’orange. Grâce à ses recherches, elle a élaboré un procédé utilisant l’avocat pour transformer ce matériau en une réserve d’eau à mettre en terre.
Son super pouvoir : lutter contre la sécheresse de son pays.
Son initiative : elle a trouvé un moyen d’aider la terre à stocker l’eau.
Les observateurs
Nos experts font l’état des lieux et posent les enjeux écologiques actuels et à venir.
Directrice de Greenpeace International
Professeur de physiologie environnementale, spécialiste des mondes marins, il est aujourd’hui le président du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) de Paris
Recruté par le CNRS en 2000, il étudie l’impact du changement climatique sur la biodiversité
Navigatrice, écrivaine et présidente de WWF France
90 min
Sur une idée originale d'Alex Fighter
Réalisé par Eve Minault
Production Update Productions