Serge Bagdassarian, directeur artistique, a toujours aimé les chansons de Boris Vian et surtout la façon dont il mettait en scène les interprètes pour lesquels il écrivait. Avec le réalisateur Stéphane Metge, ils ont voulu recréer un cabaret « pressé », presque bousculé, qui doit rendre compte du bouillonnement qui habitait cet homme, à la fois touche-à-tout de génie et hanté par un nihilisme obsédant.