Le monde bouge, et la Guadeloupe avec lui : du chlordécone au CHU et de l’obésité galopante aux inquiétudes nées du changement climatique, l’environnement se classe aujourd’hui en tête des préoccupations des guadeloupéens. Avant le chômage…
Si, en radio, nous demeurons toujours et encore challenger d’un concurrent du secteur privé aussi ancré que nous-mêmes, nous sommes confrontés en TV à la concurrence des grandes chaînes nationales.
Nos deux médias historiques, la radio et la TV, sont certes enracinés en pays de Guadeloupe mais ils manquent toujours et encore (à des degrés divers, et du fait de leurs coûts de production respectifs, plus d’ailleurs en TV qu’en radio) du nécessaire ancrage qui doit nous permettre de mieux affirmer notre utilité sociale et d’accroître ainsi nos niveaux d’audience.
En radio comme en TV, nous avons à reconquérir une génération qui (pas seulement à cause des nouveaux usages nés d’internet) n’a pas et, parfois, n’a même jamais eu contact avec nos médias traditionnels.
Successeurs modernes (et instantanés) de Radio Bwa-Patat, les réseaux sociaux répandent rumeurs et désinformation, fake news ou retransmissions en direct les plus diverses, sans souci du droit d’auteur ou de la véracité équilibrée des faits rapportés.
Service public, nous devons services au public : à notre public.
En cela nous nous inscrivons pleinement dans les objectifs que le groupe s’est fixé :
Les promesses de nos grilles de rentrée 2019-2020 intègrent, malgré contraintes budgétaires et restrictions des effectifs ETP, l’ambition que nous nourrissons pour nos médias et pour ce pays.
Eddy NEDELKOSVKY , directeur éditorial