Une comédie sincère et juste signée Oliver Ayache-Vidal.
François Foucault, la quarantaine est professeur agrégé de lettres au lycée Henri IV, à Paris. Une suite d’événements le force à accepter une mutation d’un an dans un collège de banlieue classé REP +. Il redoute le pire. À juste titre.
En avant-première digitale le 13 janvier
En VOD, DVD et Blu-Ray le 17 janvier
France - 1h42
Un film d'Olivier Ayache-Vidal
Avec Denis Podalydès, Léa Drucker, Zineb Triki, Abdoulaye Diallo...
Prix TTC :
19,99 € le DVD
19,99 € le Blu-Ray
Contenu du DVD :
- Le film
- Bonus (scènes coupées + Making of)
Avec Olivier Ayache-Vidal
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IMMERSION
Conscient que je ne pouvais me contenter uniquement de mes souvenirs de jeunesse, il me fallait rentrer dans la peau de mon personnage principal et me confronter à une réalité plus actuelle en intégrant un collège. J’ai effectué des repérages, visité de nombreux lycées techniques et professionnels, rencontré des professeurs et des associations et c’est alors que j’ai pris conscience que les enjeux les plus importants pour les élèves se dessinaient au collège - période charnière entre l’enfance et la construction du jeune adulte. C’est au cours de ces quatre années qu’une mutation va s’opérer voyant s’affirmer les caractères d’une jeunesse en pleine adolescence dont les destins et orientations vers des filières générales ou techniques vont se décider.
J’ai vécu au rythme des cinq cent élèves et des quarante professeurs du collège Maurice Thorez de Stains. Son principal m’a ouvert l’accès aux salles de classe, aux conseils de classe, à la salle des professeurs, aux réunions pédagogiques et à tout ce qui organise la vie quotidienne de cet établissement, me permettant de m’approcher au plus près de la réalité.
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UN ETAT DES LIEUX REALISTE DANS UN COLLEGE DE BANLIEUE
Je souhaitais être réaliste, non pas pour me rapprocher du documentaire, mais pour renforcer la fiction. Au contact des élèves, il m’est apparu évident qu’ils étaient les seuls à pouvoir transcrire leurs mots et que personne n’incarnerait mieux qu’eux leurs propres personnages. Seuls les principaux acteurs de ce scénario seront incarnés par des comédiens. Ce film n’a pas vocation à livrer une vérité sur la capacité de l’éducation nationale mais à apporter des réponses et des solutions éducatives dans les collèges situés dans des zones difficiles.
Inspiré des récents ouvrages contradictoires de Philippe Meirieu et Lilianne Lurçat, je souhaitais offrir une photographie documentée de l’éducation publique et ouvrir ainsi le débat sur les possibles réponses de l’éducation nationale face à ces élèves difficiles à soumettre à un modèle pédagogique unique.
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UN PROFESSEUR MIS EN DOUTE DANS SES CERTITUDES
François, interprété par Denis Podalydès, est professeur depuis plusieurs années dans un lycée prestigieux quand il se voit nommé pour une mission dans un collège en zone d’éducation prioritaire. Fort de son expérience et pleins d’idées préconçues, il est convaincu qu’il parviendra rapidement à canaliser ces jeunes de banlieue dont, pour l’essentiel, le problème consiste à enseigner une rigueur délaissée au profit d’une trop grande liberté. Rapidement confronté à une situation qui le dépasse, il va alors réaliser qu’une même méthode ne produit pas les mêmes effets partout et que malheureusement les théories qui ont forgé ces principes éducatifs jusqu’alors trouvent leurs limites face à des situations difficiles.
Ce sentiment à la fois effrayant et passionnant d’une recherche perpétuelle de pédagogie qui s’adapte à des cas si divers est le sujet qui a guidé mon travail et que je cherche à mettre en avant. Je ne veux pas que ce professeur soit un « héros ». Il doit susciter l’empathie, et permettre l’identification, en étant dans la position du « naïf » à qui on ouvre les yeux. Sa visée est au départ purement égoïste et prétentieuse. Il veut d’abord valider ses théories. Cette position conquérante le mènera à l’échec et pour s’en sortir il devra trouver les pistes d’une pédagogie alternative.
Bande-annonce
La presse en parle !
Brillante dissertation sur les joies et les difficultés d’être prof au sein d’une Education Nationale parfois en manque d’imagination. - aVoir-aLire.com
La rentrée commence bien avec Denis Podalydès, que l'on rêverait tous d'avoir comme prof. - Femme Actuelle
Sur un thème maintes fois traité [...], une approche de l’école qui ne manque ni de pertinence ni de finesse. - La Dauphiné Libéré
Un pur bonheur d'humanité. - Le Parisien
Les Grands esprits flirte avec le docu-fiction et propose une réflexion intéressante sur la pédagogie auprès des élèves difficiles. L’interprétation de Denis Podalydès tire l’ensemble vers le haut. - Les Fiches du Cinéma
L'ex-interprète de Sarkozy à l'écran, dont on ne voit pas ce qu'il ne pourrait pas jouer, est magistral. - Studio Ciné Live
Avec l'acteur en professeur dans Les Grands Esprits, Olivier Ayache-Vidal livre un premier long-métrage divertissant et juste sur le système scolaire. - Le Figaro
En somme, c’est la modestie du propos qui touche. Avec un prof Podalydès très convaincant (surtout quand il raconte "les Misérables"), une bande d’élèves assez craquants et une édifiante sortie-selfie au château de Versailles. - Le Nouvel Observateur
On sent l’envie sincère de redonner espoir en l’éducation ! Le film ne manque pas de qualités, bien sûr. Entre les élèves et la caméra, une rencontre a lieu, qui apporte de la vérité aux sujets abordés : la discipline, la pédagogie… Quant à Denis Podalydès, enseignant « supérieur » contraint de revoir ses classiques, il trouve, avec une belle évidence, la note juste. - Télérama