Temps fort
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Partir à la rencontre de ceux qui doivent déjà faire face aux conséquences du réchauffement climatique, tel est le propos de « Sale Temps pour la planète ». Dans cette nouvelle saison de la série, après avoir enquêté dans le Languedoc, Morad Aït-Habbouche s’envole pour les antipodes, direction l’Australie.
Ce n’est un secret pour personne. Désormais, plus aucun pays n’est épargné par les effets dévastateurs du réchauffement climatique ni par les profondes transformations de nos modes de vie. Dans cette nouvelle saison de Sale Temps pour la planète, Morad Aït-Habbouche continue d’enquêter à travers le monde auprès d’hommes et de femmes qui sont en première ligne pour tirer la sonnette d’alarme ou pour mener le combat contre le déni et l’inertie. Le réalisateur met ainsi le cap vers de nouvelles destinations. Des lieux où les habitants sont obligés de repenser leur rapport à l’environnement pour faire face aux bouleversements climatiques. Après un premier bilan en terre hexagonale dans le Languedoc, direction le pays des kangourous, du surf et des plages à perte de vue : l’Australie.
Dans ce magnifique pays, dont la superficie est plus de dix fois supérieure à celle de la France, la majorité des 23 millions d’habitants vit sur la frange littorale, profitant amplement d’une situation qui semble idéale. Seulement, avec le réchauffement de la planète, l’île-continent est de plus en plus touchée par les phénomènes naturels extrêmes. Tempêtes violentes, inondations et érosion menacent les côtes et les grandes villes qui se sont développées au bord de l’océan, de Sydney à Brisbane ou à Melbourne. En raison de l’élévation du niveau de la mer, les plages reculent partout.
Le corail en péril. © Elle Est Pas Belle La Vie
Autre conséquence de la hausse des températures, qui peuvent atteindre ici les 50 °C dans certaines régions : la multiplication d’incendies dévastateurs. Sans oublier le danger qui pèse sur la Grande Barrière de corail. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ce récif unique, considéré comme la plus vaste structure vivante sur Terre, pourrait, d’après les experts, être amené à disparaître sous l’effet du réchauffement — qui entraîne le blanchiment des coraux — et de la pollution marine. Plus de 90 % de la barrière est déjà affectée. Cette mort annoncée ne semble pas inquiéter les Australiens, rassurés par les politiques.
Selon un scientifique renommé, « le gouvernement refuse de considérer les changements climatiques comme une urgence. Il a envoyé des représentants à Paris (pour la COP 21) et, au retour, […] il a ouvert la plus grosse mine de charbon de notre histoire. Cette mine, à elle seule, va émettre autant de carbone dans l’atmosphère qu’un petit pays ». L’Australie est en effet le premier exportateur mondial de ce minerai. Face au profit à court terme, que vaut la préservation de la nature ?
Beatriz Loiseau
Série documentaire
Durée 52 min
Auteur-réalisateur Morad Aït-Habbouche
Production Elle est pas belle la vie ! avec la participation de France Télévisions
Année 2016
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