Macron, élus, radars : la haine de l’Etat

attention : sommaire définitif

annule et remplace le sommaire communiqué le 20 novembre

Macron, élus, radars :
la haine de l’Etat

1500 radars automatiques vandalisés, la préfecture du Puy-en-Velay incendiée, des centre des impôts murés, des courriers d'insultes ou menaces de morts reçus par des parlementaires : la haine contre l’Etat et ses représentants n’a jamais atteint un tel niveau en France. Comment en est-on arrivé là ?
Sur le terrain, comment se défendent ceux qui incarnent l’Etat face à cette colère ? Et qui sont ces citoyens qui rêvent de renverser le pouvoir ?

Alors qu’Emmanuel Macron tente d’éteindre l’incendie social, Complément d’Enquête vous fait revivre une semaine folle : celle de fonctionnaires, préfets, députés, mobilisés face à la rage de certains de leurs administrés. Parmi ces citoyens en colère, François Ruffin, député France Insoumise. Accusé de jeter de l’huile sur le feu, il réclame le départ du Président depuis des semaines. Des couloirs de l’Assemblée nationale jusqu’à sa cuisine d’Amiens où il enregistre ses vidéos, nous avons suivi celui qui croit encore au Grand Soir.

L’Etat assiégé

Reportage au Puy en Velay, où la préfecture est encore sous le choc de l’incendie qui a ravagé une partie des bâtiments. Les fonctionnaires se mobilisent pour éviter un nouvel assaut et tentent de retrouver une vie normale. Menaces de mort, insultes, bousculades, nous avons aussi rencontré des députés LREM pris pour cibles. Ils tentent de renouer le contact avec leur base.

Ruffin l’élu sans culotte

Depuis le début de la crise, il en appelle au soulèvement populaire et réclame la tête d’Emmanuel Macron. Portrait de François Ruffin, député de la Somme, agitateur médiatique, adepte des déclarations fracassantes et des coups de comm. Qui est cet élu de la république qui combat les institutions ?

L’insurrection qui vient

Comment l’Etat fait-il face à la rue qui gronde ? Jusqu’où un ministre ou un Chef d’Etat peut-il rester « droit dans ses bottes » ?  Grèves de 95, crise du CPE, « bonnets rouges », nous avons demandé aux acteurs de ces crises de nous faire revivre les coulisses de ces mouvements. Anciens ministres ou leaders syndicaux, conseillers de l’ombre, ils nous racontent ce moment crucial où le pouvoir cède à la pression populaire.

• Les invités de Jacques Cardoze seront :
  Philippe Rion, maire démissionnaire de Castillon
  Jean-Luc Mano, conseiller en communication
  Michel Schneider, psychanalyste

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