Inch'allah peut-être
« Inch’allah peut-être, car ici, on sait jamais combien de temps ça va prendre. Un checkpoint, une route fermée. Alors on vit au présent ! »
Partir ou rester ? Diaa, Farah, Hamza, Asmahan, Dana et Lourd, doivent décider. Palestiniens, ils se sont rencontrés en licence de français à l’université de Ramallah et forment un groupe soudé. Qu'ils soient féministes, conservateurs, timides ou exubérants, ils s’apprêtent à prendre des chemins différents. Certains vont partir étudier en France, d'autres vont rester en Palestine.
UNE SÉRIE DISPONIBLE À PARTIR DU 27 AVRIL
SUR LA PLATEFORME FRANCE.TV/SLASH
SYNOPSIS
Grâce à leurs smartphones, les protagonistes de cette série documentaire partagent rires et galères du jour en effaçant les frontières qui les séparent. Il y a Diaa, le macho sympa, Hamza, le féministe, Asmahan, la battante, Farah, l'extravertie, Lourd, la fiancée modèle et Dana, l'indécise. Entre la remise des diplômes, les soirées à l’abri des regards et les premiers boulots, ils se racontent avec autodérision et sans tabou. En France, et dans une Palestine intime, loin des idées reçues, ils partagent leur quotidien et leurs questionnements, ceux d'une jeunesse finalement comme les autres.
Inch'allah peut-être (9x15mn), une série documentaire réalisée par Sophie Vernet - Une coproduction GEDEON Programmes et France Télévisions - Avec la participation de TV5 Monde et du CNC - En partenariat avec l’Institut du Monde Arabe
SOPHIE VERNET, LA RÉALISATRICE
Sophie a déjà passé un peu plus de 10 ans derrière la caméra comme reporter (Journal de France 2, C Dans l’Air, Echappées Belles sur France 5).
Après une formation à l’Ecole de Journalisme de Tours, elle exerce son œil et sa caméra sur tous les terrains : les Etats-Unis pour suivre la campagne de Barack Obama avec le bureau de France 2 de New York ; l’Argentine pour un magazine sur la radio thérapeutique d'un hôpital psychiatrique, reportage pour lequel elle a obtenu une bourse de réalisation.
Mais c’est en Méditerranée que Sophie Vernet, Auvergnate d’origine, trouve l’inspiration. Elle y tourne "Al Kasaba – théâtre de la liberté", son premier documentaire tourné en Cisjordanie et diffusé à l’Institut du Monde Arabe en partenariat avec France Culture.
Depuis 10 saisons, elle réalise des reportages pour Echappées Belles, le magazine de France 5. Ses tournages pour l'émission la ramènent souvent vers les cultures méditerranéennes, comme en Camargue, où elle a rencontré les protagonistes de son premier film : Frères de Mer.
LES PERSONNAGES
ASMAHAN
« Oui, c’est épuisant parfois la responsabilité d’expliquer ce qu’est un Palestinien »
HAMZA
« Mes cheveux c’est tout une histoire. Ma famille n’aime pas beaucoup le hipster palestinien que je suis devenu. Mon père ne veut plus qu’on le voit avec moi dans la rue. Et ma mère elle rêve de me les couper… »
FARAH
« Je suis née à Gaza, mais j’ai jamais pu y retourner. Je suis Palestinienne et Tunisienne. »
DIAA
« J’ai appris le français pour les chansons de Maître Gims et aujourd’hui je lis Simone de Beauvoir ; même si je ne suis pas d’accord avec ses idées, ni même avec celles que les féministes d’aujourd’hui défendent ! ».
LOURD
« L’ascenseur, c’est souvent le seul endroit où les couples non mariés peuvent être à l’abris des regards. Avec Eli, c’est plus simple depuis qu’on est fiancés. Après le mariage, si on trouve une date inch’allah, je vais quitter ma chambre d’enfant, mais pas le Mur ».
DANA
« On fait pas des selfies n’importe comment. On se tourne côté Palestine. On ne pose jamais avec la colonie. Enfant, je ramassais des olives en face. Maintenant, il y a du béton, une colonie dessus. »
Retrouvez Hamza, Farah, Diaa, Lourd, Dana et Asmahan sur les pages Facebook et Instagram @inchallahpeutetre