ZIÉTAJ'

Cette femme discrète que l’on voit peu, plus connue ou reconnue à travers ses créations, son dynamisme et son franc-parler. "Une main de fer dans un gant de velours ", dit-on ! Même si Lydie Bétis avoue, ne pas du tout aimer cette expression et lui préférer une main de femme : "une modeste main dans un gant en toile jute s’il vous plait, et elle, de rajouter : la toile de jute aide au drainage, n’est-ce pas ? (dans un rire froid)".

Elle ne revendique jamais son troisième cycle en Droit public…, les diplômes n’inculquent ni humanisme, ni humanité. Ils apportent un certain savoir, une certaine expertise.

Lydie Bétis parle très peu de ses écrits "enjeux et contraintes d’une politique culturelle". Une politique et des actions culturelles menées par Aimé Césaire et Pierre Aliker, qu’elle a scrutées beaucoup plus tard, elle entreprendra de comparer les  initiatives culturelles de Fort-de-France à celles de Cuba  et de Porto Rico.

Véritable "manman poule", très humaine diront la majorité des employés du SERMAC, trop hyper-rigoureuse et parfois "chiante" pour d’autres..., Lydie Bétis garde un œil particulièrement bienveillant sur les jeunes. Tous ces jeunes qu’elle rencontre sur son chemin, qui ont un manque de confiance en eux car ils ignorent qu’ils possèdent un énorme potentiel tant les vicissitudes de la vie les ont malmenés. 
Durant ses jeunes années, on comprend mieux les raisons de son engagement pour tous ces oubliés du progrès social, un combat qu'elle a mené aux côtés de feu Gabriel Antiope, feu Michel Feliot, Jean-Louis Fonsat, Lucien Polenor et bien d’autres à l’AMEP.

A l'AMEP de Redoute, elle enseignera l’espagnol pendant un long moment, puis elle fera une halte au collège des Terres Sainville. Après l'enseignement, elle effectuera un long Palmarès à la Chambre de Commerce, moments de sa vie  qu’elle dédie à tous ses enfants et petits-enfants, à sa famille.

Pour Lydie Bétis, cette émission Ziétaj', est  un bel hommage à Jean-Paul Césaire, Charles-Henri Michaux, Danielle Marcelline, à tous les "SERMACIENS", qui l’ont aidée dans son combat pour que perdure  l’excellence.